Aquinetic et Bordeaux Unitec s’associent pour créer la Banquiz


RB
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/12/2014 PAR Romain Béteille

L’idée d’une « Banquiz » dans laquelle pourraient évoluer de « jeunes pingouins en devenir » est née de l’aide apportée par Aquinetic et Bordeaux Unitec en 2012 à la société Shinken Solutions, solution logicielle pour la supervisation des systèmes d’information. 7 employés et 500 000 euros levés plus tard, Shinken Solutions est, selon François Pellegrini, président d’Aquinetic, « la brique originelle qui nous a poussé à poursuivre dans cette voie ». D’où la création par Aquinetic et Bordeaux Unitec de la Banquiz, un accélérateur ou incubateur de start-ups du libre, une première en france qui aura pour but d’accompagner ces entrepreneurs à se développer sur une période de 6 mois. Alain Rousset, président de Bordeaux Unitec et président du Conseil régional d’Aquitaine, se félicite de cette initiative Pessacaise, mais souligne l’importance de croître pour les entreprises du numérique en Aquitaine, qui sont essentiellement des start-ups. « Les trois quarts de nos entreprises du numérique sont composées de moins de 10 personnes. Les aider à grandir reste un enjeu essentiel de cet accélérateur. Les incubateurs sont des points positifs qui doivent se développer dans les agglomérations bordelaises, pour faire en sorte que l’attractivité de la ville centre ne se fasse pas au détriment de la périphérie », a-t-il ainsi souligné. 

La création d’un écosystèmeL’Aquitaine, qui est, selon Alain Rousset, la 1ère région de France en termes de croissance et de création d’entreprises, évoque également le fameux label FrenchTech, attribué à Bordeaux il y a quelques semaines, qui selon lui, n’est pas une « solution miracle ». « Le modèle du numérique n’est pas un modèle qui va s’enrégimenter. Ce n’est pas qu’avec FRENCHTECH qu’on va développer une filière, des entreprises, qu’on va redresser un pays », affirme Alain Rousset. Un avis partagé par François Pellegrini : « Comment expliquer aux investisseurs que l’on peut faire des bénéfices avec des biens copiables librement ? En créant des valeurs et des synergies. Depuis l’installation d’Aquitanis à Pessac il y a deux ans, c’est une vingtaine de projets qui ont été financés. On ne réussira que par la création d’un écosystème ».

L’open source, un secteur porteurBanquiz devrait notamment, à partir d’un programme de fondation dédié, orienter les jeunes entreprises sur 5 pôles importants : les introduire à cet écosystème du logiciel libre, leur apprendre comment faire de l’argent avec du gratuit, définir leurs stratégies et les rendre opérationnelles, faire un prévisionnel financier et les aider dans la gestion et le pilotage de leur start-up. La première promo est ainsi composée de 3 jeunes entreprises : Ekylibre, qui développe des outils à destination des agriculteurs et de leurs partenaires pour faciliter et rendre plus efficace la gestion de leurs exploitations; IRISIT, société de service dédiée aux PME orientée open-source; et enfin uCare Watch, éditrice d’une plateforme de service à la personne, qui a récemment crée une montre communicante à destination des seniors. « L’Europe est quelque part passée à côté du numérique, malgré l’attractivité de la France dans ce domaine », précise Alain Rousset, « Il faut mettre en place les moyens en fonds propres et en formation pour nous permettre d’évoluer ». Et si Banquiz a choisi l’open source, ce n’est pas un hasard : d’ici 2015, il devrait représenter 10% du marché global du logiciel et services en France, pour un chiffre d’affaire annuel de 4 milliards d’euros. 

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles