Avec Neurocampus, l’Aquitaine se veut à la pointe des neurosciences


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Publication PUBLIÉ LE 01/12/2014 PAR Nicolas César

Sur 15 000 m², Neurocampus, qui sera livré à l’été 2016, va accueillir l’Institut des maladies neurodégénératives (IMN), l’Institut interdisciplinaire de neurosciences (IINS) et une partie du Bordeaux Imaging Center (BIC). Au total, il va regrouper 450 chercheurs spécialisés dans les neurosciences. Mais, c’est bien plus qu’un bâtiment pour fédérer les talents. « Neurocampus va donner une visibilité internationale à Bordeaux dans les maladies neuropsychiatriques et neurodégénératives », a mis en avant Pier-Vincenzo Piazza, directeur de recherche à l’Inserm et coordinateur du projet.

Un investissement de 65 millions d’euros L’investissement de la Région Aquitaine sur Neurocampus est à la hauteur des ambitions : pas moins de 65 millions d’euros, dont 20 millions pour l’accompagnement des projets des chercheurs. Les 40 millions restants sont affectés au bâtiment. Neurocampus va permettre d’optimiser les interactions entre chercheurs et cliniciens en neurologie, neurochirurgie, rééducation et innovation thérapeutique. « En Europe, Bordeaux fait déjà partie des tout premiers centres dans les neurosciences. Ce n’est pas un hasard si l’école européenne de neurosciences a été installée ici », a fait remarquer Daniel Choquet, directeur de recherche CNRS. En effet, l’Aquitaine a déjà des travaux de niveau mondial à son actif dans les neurosciences. « Concernant Alzheimer, nous sommes désormais capables de définir chez une personne, dès l’âge de 50 ans, si elle a un risque de développer la maladie, et sur Parkinson nous sommes à l’aube de révéler ce qui est la cause de la mort des neurones, ce qui ouvrira dans quelques années la porte à des pistes thérapeutiques », a rappelé Erwan Bézard, directeur de l’IMN. « Les grands groupes pharmaceutiques ne sont insensibles à nos travaux. Cela va aussi renforcer notre attractivité économique dans le secteur. Nous assistons déjà à un bond en avant des start-up dans le biotech médical », a souligné Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine.

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