Bordeaux, prochaine ville française à accueillir une exposition internationale ?


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Publication PUBLIÉ LE 26/11/2013 PAR Julien Callaou

24 mai 2013, Joan Taris, Conseiller régional d’Aquitaine, et Fabien Robert, adjoint au maire de Bordeaux, rencontrent Vicente Gonzalez Loscertales, Secrétaire général du Bureau International des Expositions (BIE) à Paris. Ils vont à sa rencontre avec une idée qu’ils ont eu tous les deux : pourquoi Bordeaux n’accueillerait-elle pas une exposition internationale ? En effet, la ville bénéficie de sérieux atouts… À commencer par un nom prestigieux de renommée internationale dû à la réputation de ses vins. Mais Bordeaux est également une ville moderne qui se développe de plus en plus. D’ailleurs, ne dit-on pas que la Belle endormie s’est réveillée ? Le Secrétaire général du BIE considère l’idée sérieuse et digne d’intérêt. Se pose maintenant un autre enjeu : fédérer les quatre collectivités (la Mairie, la CUB, le Conseil général et le Conseil régional) autour de ce projet unique et surtout le dépolitiser. Après avoir rencontré les responsables, Joan Taris et Fabien Robert reçoivent des avis positifs des collectivités. La voie vers une étude de faisabilité est désormais ouverte pour un dépôt de dossier en 2017 et un événement qui se déroulerait en 2023.

Tout est question d’organisationCependant, une exposition internationale demande une certaine organisation. À commencer par le terrain. Pour accueillir un tel événement, il faut pouvoir exploiter 25 hectares qui seront dédiés à la manifestation. Mais une fois ce terrain trouvé et les différents pavillons construits, il faut également pouvoir le recycler. À quoi vont servir les structures une fois l’exposition terminée ? Deuxième point, le thème. Ces événements d’ampleurs s’articulent autour d’un thème qui doit être tourné vers l’avenir avec un message bien défini que doit percevoir le public. De plus, les enjeux de cette manifestation ne sont pas à prendre à la légère. En effet, elle participerait au rayonnement économique et touristique de la ville afin d’en faire une véritable métropole reconnue au niveau mondial pour un autre domaine que ses vins. En ces temps de crise et de morosité, on peut se permettre de rêver… Un projet enthousiasmant, donc, pour la Belle endormie.

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