Carte postale du Salon du Bourget


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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 19/06/2017 PAR Solène MÉRIC

Réussir à entrer dans un des premiers hall climatisés du parc des expositions ce lundi matin, c’était un peu comme une récompense. Une récompense d’avoir passé avec succès le double contrôle des sacs et la fouille au corps avant de pouvoir « biper » son billet électronique pour accéder au Salon, véritable sésame automatisé. Autant d’étapes créant naturellement un fort ralentissement piéton l’entrée du parc , et on ne vous parle pas de celui des transports… Mais outre le contexte des attaques terroristes, le thème du Salon et sa dimension internationale qui pourrait être tentant pour quelques imbéciles aux idées mal placées, le dispositif de sécurité, bien plus développé d’ailleurs que les « simples » fouilles, s’est d’autant plus renforcé dans la matinée qu’Emmanuel Macron est venu inaugurer l’évènement. Pour la peine on a pu voir quelques tireurs d’élite sur les toits.
Pour valoriser un secteur aéronautique et de défense qu’il prône au niveau européen, il ne s’est pas agi pour le Président de la République de marcher sur les eaux  et cela, même au lendemain des élections législatives aux résultats que l’on connaît. Mais atterrir sur le Salon, assis dans le cockpit de l’A400 M, l’avion de transport militaire d’Airbus, avait tout de même sa dose de force et de symbole. Retrouver ensuite Thomas Pesquet, l’astronaute français (de l’agence spatiale européenne) qui revient tout juste d’un voyage de 6 mois à bord de la station spatiale internationale, aussi. Bref, c’est avec une certaine force des images que le Salon a débuté.

150 aéronefs à admirer, sur terrre ou en l’air
Mais pour en avoir plein les yeux (et les oreilles) il suffit aussi de régulièrement lever la tête pour assister aux shows aériens des avions de chasse, tel l’incontournable Rafale de Dassault, mais aussi d’hélicoptères ou encore d’imposants avions de ligne qui, s’ils ne se risquent pas aux loopings, impressionnent aussi beaucoup par la réalisation de belles boucles en tout sens et de virage assez sérés, le tout à basse altitude. Un programme très fourni, de deux à trois heures quotidiennes de démonstrations, complété par une riche exposition statique où aéronefs de toutes tailles et de toutes formes qui pour certains se visitent. Au total, au sol ou en l’air, ce sont quelques 150 aéronefs qui sont à admirer. Là encore une impressionnante vitrine de tout ce que les constructeurs aéronautiques et spatiaux savent faire voler.

Stand Dassault sur l'exposition statique du Bourget 2017

Mais à l’intérieur des halls le « spectacle » aussi impressionne par son gigantisme. Au fil de 6 hall, ce sont 27 pays qui sont représentés, de l’Italie à la Thaïlande, en passant par la Chine, la Russie, les Etats-Unis, le Japon, mais aussi la Roumanie, la Tunisie, la Belgique… et la France, qui naturellement, se taille la part du lion sous le Hall 4. Au total, sur le Salon, ce sont quelques 2300 exposants ( sur 130 000m2 d’exposition) qui se retrouvent, tous les secteurs de l’aéronautique confondus: de la construction à la maintenance, en passant par l’aménagement de cabine et de siège, les systèmes d’équipements embarqués, la sous-traitance dans ces divers aspects, les satellites et télécom, etc… Y sont présents bien sûr les plus grands groupes, lancés pourrait-on croire dans un concours à qui aura le stand plus impressionnant, aux jeunes pousses, souvent abritées par des structures tels des clusters, ou agences de développement.

Formation: un espace immersif et pédagogique
Au programme aussi du Bourget 2017, la formation avec un espace dédié, alliant à la fois une présentation pratique et concrète de nombreux métiers de l’aéronautique (« L’avion des métiers »),avec des démonstrations réalisées par des professionnels tout au long de la journée et un espace de présentation des formations et acteurs de la formation. Dans ce Forum emploi Formation, on y trouve plusieurs acteurs de Nouvelle-Aquitaine, dont le désormais incontournable Aérocampus qui y présente sa palette de formations initiales du BAC au BTS et ses formations continues. Au total, un espace immersif et pédagogique particulièrement bien pensé et là aussi, il y a de quoi rester admiratif devant les prestations des professionnels, qu’ils soient cableur penchés sur leur microscope, technicien d’usage,  ou peintre aéronautique pour ne citer que quelques exemples. Un lieu repère pour qui chercherait sa voie professionnelle. Grand succès à prévoir lors de l’ouvertre au grand public.

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