Cinq entreprises récompensées pour leur responsabilité sociétale


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/11/2013 PAR Solène MÉRIC

Selon une enquête réalisée par la CCI Aquitaine auprès 350 entreprises, 97% d’entre elles mènent en leur sein au moins une action dite responsable, et 36% d’entre elles se disent impliquées dans une démarche globale de Responsabilité Sociétale d’Entreprise, RSE pour les intimes. En d’autres termes, elles s’appliquent dans leur fonctionnement et leur actions à avoir un comportement éthique et transparent contribuant au développement durable de notre société tant d’un point de vue économique, social qu’environnemental. S’il ressort du baromètre précité qu’une telle démarche est très liée à la vision personnelle stratégique du dirigeant de l’entreprise, on constate en écoutant les lauréats du jour que pour nombre d’entre eux, ils n’ont en effet pas envisagé d’autre manière de concevoir leur démarche entrepreneuriale qu’en empruntant la voie, pas si compliquée disent-ils, de la responsabilité sociale et environementale.

3 Trophées, 2 Coups de coeurPour cette deuxième édition des Trophées RSE, une trentaine d’entreprises s’étaient portées candidates aux trois trophées, décernés en fonction de la taille des entreprises (moins de 50 salariés, entre 50 et 249 salariés et plus de 250 salariés). Mais, après avoir examiné l’ensemble des candidatures, le jury, outre les 3 trophées, a décidé d’élargir le panel des lauréats à deux entreprises pour deux prix « Coup de cœur »: la lot-et-garonnaise Rougeline productrice de fruits et légumes et notamment de tomates, et la société informatique Systonic, basée en Gironde.
Du coté des Trophées par catégorie ont été récompensés Pauillac Traiteur dans la première catégorie, le fabricant de caoutchouc EMAC, venu du Pays Basque et l’entreprise de bâtiment Cancé également basée dans les Pyrénées-Atlantiques.

La RSE renforce le projet économiqueCinq entreprises dont l’action responsable a été mesurée par un jury de professionnels et spécialistes de la RSE,  à l’aune par exemple, de l’existence d’une charte des achats responsables voire d’une charte éthique et sociale, de démarches d’insertion professionnelle, de politiques de réduction de la consommation énergétique, d’un dialogue social approfondi ou encore d’un plan de déplacement des salariés. Mais, au delà de leur attachement «naturel» à une démarche durable, les chefs d’entreprises concernés n’oublient pas de préciser que la force de la RSE réside aussi dans sa capacité à renforcer le projet économique de l’entreprise.
Lorsque Rougeline, par exemple, s’engage à diminuer les entrées de produits phytosanitaires sur ses cultures, à mettre en œuvre une micro-irrigation ou à réduire ses dépenses énergétiques, son «objectif est bien de diminuer les coûts de production» et par conséquent de bénéficier d’une marge plus importante, explique Gilles Bertrandias, son responsable. Et comme le souligne Natacha Pauillac pour Pauillac Traiteur, une entreprise responsable qui communique sur sa démarche de RSE, peut être «plus compétitive en se valorisant par rapport aux autres».

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