Le développement de l’enseignement supérieur au cœur


Un schéma trans-régional de valorisation de l’enseignement supérieur, et notamment de l'Université de la Rochelle, est à l'étude.

Les élus du pôle métropolitain Centre AtlantiqueAqui.fr
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 14/03/2022 PAR La Rédaction

Le Pôle métropolitain Centre Atlantique réunit dix intercommunalités, réparties sur trois départements et deux régions. Il représente un bassin de vie de 500 000 personnes. Réunis à La Rochelle vendredi 4 mars 2022, les présidents de ces EPCI ont planché toute la matinée sur l’élaboration d’un schéma de valorisation de l’enseignement supérieur et sur les mobilités. 

L’Union fait la force, l’adage bien connu pourrait être le slogan du Pôle métropolitain Centre-Atlantique. Que peut-il y avoir de commun entre la Communauté de communes Val de Gâtine (Deux-Sèvres), la Communauté d’agglomération Rochefort Océan (Charente-Maritime) et la Communauté de communes du Pays de Fontenay-Vendée (département de la Vendée et région des Pays de la Loire) ? A priori, ces territoires ont peu de points de convergence. Pourtant depuis 2015, les élus de ces intercommunalités coopèrent, grâce à la création du Pôle métropolitain Centre-Atlantique. Echanges et travail en commun, à raison de trois ou quatre réunions annuelles, permettent des avancées significatives sur des projets structurants.

Le rythme des réunions s’était ralenti pendant la crise sanitaire, si bien que vendredi 4 mars, autour de Jean-François Fountaine, président de la Communauté d’agglomération de La Rochelle, les neuf élus présents exprimaient leur enthousiasme. D’autant plus qu’ils accueillaient un petit nouveau, le dixième élément : la Communauté de communes Sud Vendée Littoral, qui vient renforcer ce pôle d’attractivité situé entre Nantes et Bordeaux.

Urbain ou rural, tous les territoires accueilleront des cursus d’enseignement supérieur

 

Le principal thème de réflexion du jour, l’enseignement supérieur, représente « un enjeu stratégique majeur pour les populations et le développement économique des territoires » a souligné Jean-François Fountaine. Il s’agit de créer une cartographie autour du pôle central représenté par l’université de La Rochelle. Chaque territoire pourrait accueillir des cursus de formation en fonction de ses spécificités, afin de favoriser la recherche, le transfert de technologies, l’émergence de pôles d’innovation au cœur de la ruralité ainsi qu’en bordure littorale. Le document de cadrage sera élaboré au cours de prochaines réunions, en distanciel et en présentiel. Jean-François Fountaine a même annoncé un sommet des deux Régions Nouvelle-Aquitaine et Pays de la Loire sur le sujet.

Gérard Blanchard, vice-président à la Région Nouvelle-Aquitaine en charge de l’enseignement supérieur dispose d’une enveloppe de 250 millions d’euros pour permettre la création de ces nouveaux cursus. Il s’agit selon lui de faire émerger des formations de haut niveau, notamment des formations d’ingénieurs pour répondre aux enjeux de la transition écologique, de la numérisation de la société, de l’intelligence artificielle… Selon le maire de Rochefort Hervé Blanché : « ces futurs centres de formation vont venir irriguer les bassins de vie et vont représenter une attractivité majeure pour les entreprises ».

La mobilité, la politique de l’eau également évoquées

Découlant directement de cette future cartographie de l’enseignement supérieur, la mobilité a aussi été discutée. Les enjeux sont ferroviaires et routiers. Jean-François Fountaine s’est félicité de la solution qui s’esquisse pour le contournement de Marans après la récente réunion des deux présidentes des départements de la Vendée et de La Charente-Maritime. Il s’agit également de renforcer l’offre de mobilité ferroviaire avec les Intercités, les TER… Les solutions sont multiples.

Enfin, la politique de l’eau est venue s’ajouter au menu déjà copieux de la réunion. Cette politique de l’eau mérite des échanges entre élus, car elle doit être adaptée aux enjeux climatiques à venir. La gestion de l’eau est une compétence des présidents d’EPCI. Il y a une diversité des politiques de gestion de l’eau et cette nouvelle priorité du Pôle métropolitain permettra une mutualisation des compétences sur une ressource qui va devenir de plus en plus précieuse.

La prochaine réunion des élus du Pôle métropolitain Centre-Atlantique aura lieu en juin, après les élections présidentielles et législatives. La commune de Luchon en Vendée sera l’hôte du jour.

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