Delpeyrat s’allie avec Univitis pour vendre des vins à l’international


aqui.fr
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 09/04/2014 PAR Joël AUBERT

Disons-le: ce lancement parisien avait des allures d’une découverte curieuse dans ce lieu de très haut standing qu’est l’hôtel Bristol. Une gamme de vins portant l’étiquette Delpeyrat? L’arrivée dans l’univers viti-vinicole d’une marque qui n’a cessé d’élargir sa gamme de produits, ambassadeurs du meilleur de la gastronomie régionale et française: le foie gras certes mais aussi le jambon de Bayonne, le caviar, le saumon…?

Des valeurs partagées

La réponse on la trouve, à la fois dans les propos des deux présidents de cave et dans un argumentaire intitulé « Une stratégie de valeurs partagées »: Au travers de ce développement à l’international, le groupe coopératif Maïsadour promeut l’excellence du savoir-faire et des pratiques coopératives. Delpeyrat se positionne comme la marque transversale de la gastronomie française à travers le monde et Univitis poursuit le développement de ses ventes de vins en bouteille à l’export. On connaît Maîsadour, son chiffre d’affaires de 1,491 milliard d’euros dont 19% à l »international, ses 8000 agriculteurs coopérateurs, et ses 5700 salariés… On ne mesurait pas forcément, jusqu’à ce rapprochement autour de la vigne et du vin, le poids de Univitis, ses 2000 hectares de vignobles AOC ses 200 viticulteurs, ses sites de production aux Lèves, à Gensac et Vayres à Villefrance-de-Lonchat qui offrent un potentiel de production de 100.000 hectolitres  en Bordeaux, Bergerac et vins du Sud Ouest (Duras, Côtes de Bordeaux, Entre deux Mers) un ensemble qui réalise 48% de son chiffre d’affaires à l’exportation et commercialise, en moyenne, la moitié de sa production en vrac et de 9 à 10 millions de bouteilles à l’année ( 9,5 millions en 2013).

Univitis a donc élaboré trois vins pour Delpeyrat, trois vins des trois couleurs, un blanc sec avec le sauvignon en cépage dominant et le sémillon, un Sauternes qui sera en quelque sorte l’inverse en terme de répartition des cépages mais un Sauternes pas trop gras, entendons léger, et bien entendu un Bordeaux rouge où le merlot, majoritaire, sera accompagné de cabernet sauvignon. La dégustation proposée entérine la création d’un vrai Bordeaux. Un vin et un nom destinés à renforcer la stratégie gastronomique de Delpeyrat à l’international, avec un objectif de commercialisation de 150 à 200.000 cols la première année.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Dordogne
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles