Il fallait tout simplement y penser : recycler des peaux de poissons, qui partent à la poubelle, en un cuir étonnamment solide. « Nous avons plusieurs débouchés : l’industrie textile, mais aussi les bateaux de luxe », explique Marielle Philip, qui porte le projet avec sa mère, Monique, présidente d’une association de femmes de marins sur le bassin d’Arcachon. Elles utilisent de la peau de plusieurs types de poissons, de la sole, du mulet ou encore du requin.
Un procédé 100% écologiqueLeur procédé de fabrication est 100% écologique, sans produit chimique. Elles font macérer leurs peaux dans de l’écorce de Mimosa, trouvée sur la dune du Pyla. Monique et sa fille, Marielle, ont mis au point un processus très précis. Pour cela, elles sont allées se former en Finlande. Pour l’heure, elles travaillent dans leur garage, mais vont ouvrir leur atelier à La Teste-de-Buch en septembre. A terme, le projet pourrait créer de nombreux emplois, notamment pour des femmes de marins. Une initiative qui a retenu l’attention de l’APEC qui leur a décerné le grand prix de l’égalité femme-homme.
Deux girondines primées pour un projet de tannerie de peaux de poissons
Femer