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PUBLIÉ LE 25/02/2009 PAR Nicolas CésarQuand on connaît les inimitiés entre toulousains et bordelais, le paradoxe mérite d’être souligné. C’est un toulousain qui prend la tête du Medef Aquitaine. Didier Douleau a passé son enfance au coeur des murs de la Ville rose. D’un père industriel, après des études de pharmacie à Toulouse, il passe son doctorat en technologie pharmaceutique à Montpellier et s’oriente vers l’industrie pharmaceutique. A seulement 24 ans, en 1973, il intègre le centre de recherche et de développement d’UPSA. Ce sera le commencement d’une longue histoire d’amour entre le laboratoire agenais et ce toulousain devenu lot-et-garonnais de coeur.
Une belle carrière à l’UPSA
En 1979, l’UPSA lui propose un nouveau challenge : prendre la direction de la production de ses laboratoires. Il participe successivement au développement du nouveau procédé de fabrication de l’effervescent, voit s’élever la première grande tour en 1984. Il ne cesse de gravir les échelons. En 1984, Robert Brotteau, vice-président des affaires industrielles lui demande de le seconder jusqu’en 2000, où ce dernier lui succède et accède à la plus haute marche. La plus belle des récompenses pour cet autoditacte.
Un autoditacte
Mais, en 2006, en homme de convictions, aimant son territoire, il crée sa propre entreprise, Moly Pharma, spécialisée dans le développement de produits pharmaceutiques génériques. Sportif, pratiquant la course à pied (marathon) et la voile, l’homme mène depuis 25 ans des combats syndicaux, notamment au sein du groupement pharmaceutique patronal de l’Aquitaine, le Gipso et à la tête du Medef 47, qu’il préside depuis trois ans. Elu également à la CCI, homme de tempérament, déterminé, Didier Douleau entend laisser une empreinte forte de son mandat à la présidence du Medef Aquitaine et est animé par le souci d’aider son prochain.
Nicolas César
