En Dordogne, le nombre de candidats à la création ou reprise d’une entreprise artisanale progresse


Archives Claude Hélène Yvard
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Publication PUBLIÉ LE 07/11/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Le département de la Dordogne compte 10 178 entreprises artisanales dont 1 544 auto entrepreneurs. La répartition des activités s’établit comme suit : 29% alimentation, 24 % le bâtiment, 13 % la réparation (carrosserie, mécanique), et 34 % les services (métiers de l’esthétique, des services à la personne).
« A la mi octobre, nous avons organisé la semaine de la transmission reprise en Aquitaine. Localement, ce fut un succès. Lors de la soirée, nous avons accueilli 56 porteurs de projets et 37 cédants. Et on peut dire que les candidats à la création et à la reprise d’entreprise sont toujours aussi nombreux. Fin octobre, notre service a finalisé 67 dossiers de reprises et 74 créations. Nous sommes en progression par rapport à l’an passé », détaille Marie Bessson, du service tranmission reprise de la chambre de métiers de la Dordogne.  En 2012, 68 dossiers de reprises ont été concrétisés.

Entre 35 et 45 ans, demandeur d’emploiLe profil type de créateur ou du repreneur d’entreprises est plutôt jeune entre 35 et 40 ans avec de l’expérience et un niveau d’études qui progresse. Il s’agit en grande majorité de demandeurs d’emplois.  « Contrairement à il y a quelques années, nous avons moins de gens de l’extérieur au département, davantage de locaux et quasiment plus d’étrangers, » observe Marie Besson. Certains secteurs d’activité trouvent plus difficilement des solutions que d’autres, notamment le bâtiment qui a connu un nombre important de défaillances d’entreprises ces trois dernières années.
Dans la constitution des dossiers, les banques et partenaires financiers sont plus regardants sur le montant des apports et l’expérience. Le contexte économique tendu a conduit les agents de la chambre consulaire à renforcer le suivi des entreprises récemment créées ou reprises. « Nous essayons de rencontrer ces dirigeants tous les trois mois. Nous insistons beaucoup sur les formations et l’accompagnement », poursuit Marie Besson. Le taux de survie à 3 ans demeure identique depuis plusieurs années : il est de 97 % pour une reprise et 83 % pour une création d’entreprise. 

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