En Lot-et-Garonne, la CCI au côté des porteurs de projets


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 15/11/2013 PAR Sybille Rousseau

Vendredi 15 novembre. 11h. Ali Zaim, la grosse quarantaine, regarde un à un les stands de conseil et de financement. « Je viens surtout pour prendre la température et savoir si les banques seraient prêtes à me suivre… » Ali vient du Luxembourg. Il a décidé de plaquer son activité dans les véhicules haut de gamme pour s’installer en Lot-et-Garonne. « Je souhaite monter un bar sans alcool pour les sportifs, à Agen ». Et il est bien décidé à le faire! « Mon bar verra le jour avec ou sans les banques, car apparemment elles sont un peu frileuses », confie-t-il, grimaçant…
L’ADIE ou la solution microcrédit Et parmi les partenaires présents à cette journée se trouve l’ADIE, l’association pour le droit à l’initiative économique. Gilbert Molinier est un retraité bénévole très actif de la structure. Passionné par cette mission, il se réjouit d’aider des personnes, sorties du circuit classique, à réintégrer le monde du travail. « Nous leur proposons des microcrédits pouvant aller jusqu’à 10.000€, afin de les aider à créer leur entreprise et, du même coup, leur emploi. » Mais ce prêt peut aussi servir à acheter un véhicule permettant de se rendre à son travail par exemple. « Grâce à l’ADIE, un grand nombre de personnes sont sorties du chômage, de l’isolement et de l’exclusion ». Et l’association aide tout type de projets. « Nous aidons tous les corps de métiers et enregistrons de très belles réussites dans la restauration, les auto-école, les instituts de beauté, le bâtiment, … ».
Accompagner hier… créer aujourd’hui… reprendre demain…La « Faites de la création et reprise d’entreprise » existe depuis 10 ans. « Et si nous la renouvelons chaque année, c’est qu’il y a des besoins ! », précise Jean-Alain Mariotti, le président de la CCI47. Et ce besoin va en grandissant, d’après le député Matthias Fekl, « car, dans quelques années, pour ce qui est de la reprise, beaucoup de chefs d’entreprise partiront en retraite et des sociétés seront à reprendre. » Aujourd’hui, tout l’enjeu réside donc dans le bon accompagnement des porteurs de projets et des repreneurs d’entreprise pour créer l’activité économique de demain.

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