En trois ans, Aerocampus Aquitaine a pris son envol


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Publication PUBLIÉ LE 16/05/2014 PAR Nicolas César

En trois ans, Aerocampus est déjà bénéficiaire. « Nous avons un résultat net positif de 58 000 euros. Et, de 92% de financement public en 2011, nous sommes passés à 60% aujourd’hui », dit, fièrement, Jérôme Verschave, directeur général d’Aérocampus Aquitaine. Ses effectifs sont passés de 15 à 50 salariés. Au total, Aerocampus forme désormais 200 élèves en formation initiale, mais aussi 1 000 professionnels à l’année. « Thales, Dassault viennent maintenant former des cadres ici, à la fois pour de la formation technique et non technique », met-il en avant. En outre, un lycée franco-allemand a été lancé. Mieux, Dassault emmène régulièrement Aerocampus Aquitaine dans ses bagages lors des déplacements à l’étranger. Un accord-cadre, avec des engagements réciproques, doit être bientôt signé entre Aerocampus et Dassault. 

Aerocampus s’est aussi développée à l’internationalAerocampus tisse désormais sa toile en France et à l’étranger. Un Aerocampus Auvergne va voir le jour en septembre. L’association est même repérée à l’international. Elle a déjà réussi à séduire Dubaï, où Aerocampus va former des techniciens internationaux à la maintenance aéronautique dans la future usine géante, adossée au nouvel aéroport. Plusieurs autres contrats internationaux sont en cours de négociation. Régulièrement, Aerocampus fait émerger de nouveaux projets. Ainsi, à l’automne, un pôle matériaux avec un centre de contrôle non destructifs sur les composites va être inauguré. Ce sera le seul en Aquitaine. « Cela correspond à une demande de la filière », indique Jérôme Verschave. Par ailleurs, l’internat va encore grandir et passer de 200 à 330 places à la rentrée 2015. Jérôme Verschave regarde l’avenir avec optimisme et sérénité. « Aujourd’hui, nos activités sont bien réparties, un tiers en campus entreprise, un tiers en apprentissage, un tiers en formation professionnelle », conclut-il.

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