Exportation du vin: Matthias Fekl se dit prêt à simplifier et à accompagner


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Publication PUBLIÉ LE 17/04/2015 PAR Solène MÉRIC

Tout au long de cette journée, les trois étapes de la visite du Secrétaire d’Etat, également conseiller régional d’Aquitaine et député du Lot-et-Garonne, Matthias Fekl, lui auront permis de balayer et d’échanger de manière « franche et directe » avec les professionnels, dont Bernard Farges, le Président du CIVB, sur diverses thématiques liées à l’exportation du vin.
Le vin est déjà « un poste qui tire la balance commerciale de la France », au deuxième rang dernière l’aéronautique, rappelle le Secrétaire d’Etat. Pour autant, dans un contexte de déficit important du commerce extérieur français (-50 Mds €) des choses restent à faire pour développer encore un peu plus le potentiel d’exportation des produits vinicoles. Une des premières demandes des acteurs est la simplification de la démarche notamment d’un point de vue juridique, et administratif.
Si la société des Grands Chais de France, première marque française exportatrice de vin dans le Monde, est la démonstration à la fois de l’attrait pour le vin français et de Bordeaux dans le monde et de la belle capacité d’exportation pour les grandes structures, les choses sont souvent bien plus délicates pour les acteurs individuels ou petites ODG, telles que les vins de Sauternes. Pour ceux-là, avant même de s’interroger sur les modalités concrètes d’une présence à l’export, c’est l’accès au marchés, autant dire la première marche vers une action à l’international, qui est en lui même difficile.

Se lancer à l’international pour y être durableAffirmant préférer « le travail de terrain aux grandes annonces flamboyantes sans intérêt», Matthias Fekl, s’est dit à plusieurs reprises « prêt à accompagner ou à aider aux déplacements de groupes de viticulteurs dans les pays dans lesquels ils voudraient établir des contacts commerciaux et se développer. Tout ce qu’on peut faire ensemble à l’International, je suis prêt à le faire», insiste-t-il. Soit directement par une place réservée dans le cadre de délégations officielles, soit par l’intermédiaire des équipes de Business France pour faciliter la conquête de nouveaux marchés.
Dans cet esprit, il a précisé vouloir renouveler l’expérience du 1er forum « PME à l’international » organisé à Paris, le 11 mars dernier, dans chacune des futures grandes régions. Une décision qui va dans le sens de sa « conviction en la capacité des PME, y compris des exploitations viticoles, à se lancer à l’international pour y être durable ». Avant ça, une condition tout de même: l’organisation, en amont, d’une offre structurée et modernisée.
Sur les questions d’outils facilitant l’export pour les acteurs viticoles, Matthias Fekl a rappelé divers éléments dont la mise en place d’un guichet unique douanier, opérationnel à fin 2015, la création d’un parcours de l’export, ou encore le travail de simplification administrative en cours auquel se dédie Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de la Simplification.
Quant à la contre-façon, indirectement liée à la question du commerce extérieur, Matthias Fekl admet volontiers que « le problème n’est pas simple mais déterminant », et affirme sa volonté de « jouer sur les deux tableaux, judiciaire et diplomatique », promettant d’évoquer cette question auprès de ses interlocuteurs internationaux.

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