Fermeture d’un chantier en Gironde pour travail illégal


Préfecture de l'Hérault
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Publication PUBLIÉ LE 03/04/2014 PAR Nicolas César

Cette société, « Eko Engeneering et Cons », n’avait pas fait de déclaration préalable de détachement. Elle est obligatoire pour les entreprises basées hors de France. Les 22 ouvriers bulgares n’étaient pas déclarés à l’Urssaf et touchaient 40 euros par jour (au lieu de 83) en liquide. Certains n’étaient plus payés depuis le mois de janvier. Malheureusement, avec la crise économique en Europe, ce type de « cas » se multiplient et peut avoir des conséquences importances pour les sociétés locales, qui peuvent être tentées de rogner sur la sécurité pour préserver un peu de marge dans un marché, où les prix baissent.

219 cas de travail illégal en 2013 en GirondeConscient des conséquences de cette « concurrence déloyale », le préfet de Gironde, Michel Delpuech, a prononcé l’arrêt de l’activité de l’entreprise Eko Engeneering et Construction sur le site du chantier pour une durée de trois mois, délai maximal prévu par la loi. Le dossier a été transmis au parquet et aura donc des suites pénales. En 2013, 219 cas de travail illégal ont été constatées en Gironde par les services de l’Etat, dont 20% dans le secteur du bâtiment.
« La nouvelle politique du contrôle du travail illégal et en particulier des faux travailleurs low-cost détachés, commence à porter ses fruits », s’est réjoui Gilles Savary, député PS de Gironde. « Quand ma loi contre le travail low-cost sera définitivement adoptée, après navette avec le Sénat, non seulement les entreprises employeuses de travailleurs détachés mais également leurs donneurs d’ordre, encourront des sanctions financières et pénales. », a-t-il précisé.

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