Ford promet d’aider son ex-usine à Blanquefort en Gironde


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Publication PUBLIÉ LE 26/06/2010 PAR Nicolas César

La situation du site de Blanquefort a de quoi préoccuper les 1 600 salariés. Ford a annoncé son désengagement définitif fin 2011. Et, à ce jour, le repreneur actuel, la Holding HZ, n’a pas financé le moindre projet de reconversion. Des représentants de l’intersyndicale de First Aquitaine Industries ont donc demandé de l’aide à leur ancien patron. Ils ont été reçus à Cologne en Allemagne au siège de Ford Europe vendredi. Ils ont fait part de leur souhait que le constructeur reste jusqu’en décembre 2011 le principal client des boîtes de vitesses automatiques construites à Blanquefort. « Ceci permettrait de maintenir un soutien financier au-delà de cette date en cas d’absence de nouveaux projets industriels », souligne Philippe Poutou, délégué CGT. Selon lui, « les responsables de Ford ont exclu de racheter le site » mais se sont engagés, par oral, à ne se désengager que lorsque que serait trouvée « une solution pérenne » pour FAI ». Une position qui doit être confirmée par courrier en début de semaine prochaine.

Ford s’engage

De son côté, Stéphane Cesareo, directeur de la communication de Ford France, a rappelé que « la date de décembre 2011 ne peut pas être remise en cause en ce qui concerne la production des boîtes de vitesse, étant donné que le constructeur n’utiliserait plus ce modèle à partir de cette date ». Ceci étant, il a confirmé que le constructeur allait fournir « une assistance, aussi bien avec du personnel de Ford qu’avec une activité de conseil et de support » dans la recherche de nouveaux développements pour FAI.

Pour rappel, le 31 mai, la direction de FAI avait indiqué que la production de pièces pour l’éolien, un projet emblématique mis en avant lors de la reprise, ne débuterait pas avant 2012, entretenant les craintes des syndicats sur la pérennité des 1.600 emplois après la fin du soutien financier de Ford. Habitués aux désillusions ces dernières années, les salariés accueillent toutefois cet « engagement » de Ford avec prudence.

Nicolas César

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