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PUBLIÉ LE 04/03/2015 PAR Nicolas CésarFrançois Hollande est venu, avant tout, célébrer la vente de 24 Rafale à l’Égypte pour un montant de 5 milliards d’euros. « Le Rafale, avec une nouvelle notoriété et une nouvelle reconnaissance, est aujourd’hui un avion qui a tout pour réussir sur la scène internationale », a lancé François Hollande au début de son discours devant les dirigeants et salariés de Dassault Aviation. Il a souligné combien ce premier contrat à l’export est une excellente nouvelle pour l’économie française. « L’aéronautique, c’est 23 milliards d’euros d’excédents commerciaux, le plus grand excédent commercial pour la France », a mis en avant le chef de l’Etat. C’est aussi une excellente nouvelle pour l’économie aquitaine. « La moitié des 500 sous-traitants du Rafale sont dans la région », précise Eric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. « Soyez en fiers, car c’est vous qui l’avez construit, crée, assemblé, fabriqué », a insisté François Hollande, en parlant du Rafale.
Un deuxième contrat pour le Rafale dans l’année ?Les 1 200 salariés de l’usine de Dassault de Mérignac, qui assemble également le Falcon – l’avion présidentiel est un Falcon – espèrent désormais que le Rafale sera à nouveau vendu à l’étranger cette année, ce qui entraînerait des créations d’emplois directs sur le site girondin. A ce sujet, Éric Trappier, s’est montré optimiste estimant avoir « des chances certaines d’en faire un deuxième en 2015 ». Interrogé sur les avancées des négociations de vente de 126 Rafale à l’Inde, il a tenu à se montrer « prudent » car « ce n’est pas fait » mais, « on a un partage contractuel sur lequel on est d’accord, maintenant il faut finaliser le contrat », a-t-il indiqué.
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