Gironde : le Conseil général trace la voie des Routes oenotouristiques


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/12/2012 PAR Solène MÉRIC

Si le Conseil général, et les professionnels, tiennent à la création d’une ou plusieurs route(s) des vins, c’est avant tout dans «l’objectif économique de permettre aux exploitants viticoles une pérennisation de leurs activités» souligne Jean-Luc Gleyze. Mais bien sûr, au-delà de la seule filière viticole, c’est l’ensemble de l’économie locale qui tend à être soutenue tout en faisant de ce futur dispositif, un facteur de développement touristique pour la Gironde.
Partant de ces objectifs deux types de prospection ont été menés pour construire les socles et actions de la future politiques départementales en la matière : d’une part des rencontres territoriales, d’autre part  des groupes de travail, constitués autour de thématiques dégagées lors de la première conférence départementale. Les rencontres territoriales, organisées de juin à septembre ont ainsi permis de recueillir la parole des acteurs de terrain directement concernées par la démarche. Les attentes, regards et expériences des propriétaires viticoles, hébergeurs, institutionnels du tourisme ou encore élus locaux ont ainsi abouti à la réflexion autour de cinq clef d’entrée, futur socle de la politique oenotouristique à venir, tout en rappelant les spécificités et problématiques de chaque territoire.

Une valorisation globale de la culture du vignoble
Au nombre des thématiques mises en avant par ces rencontres de terrain, la qualification de l’offre apparaît comme la condition indispensable à une nécessaire professionnalisation de l’accueil. Deuxième axe fort : l’animation et la promotion, imaginées dans une dynamique de réseau (physique et numérique), pour une valorisation globale de la culture du vin et du vignoble, prenant ainsi en compte, non seulement la viticulture mais aussi les paysages, le patrimoine, l’humain, le terroir…  Sur les Routes elles-mêmes, la demande va vers des routes inter-appellation, qui devront s’attacher non seulement à la découverte de produits phares mais aussi de vignobles plus confidentiels, le tout par une signalétique claire et identifiable. Mais à l’ère du numérique, des routes virtuelles ou à créer soi-même via certains outils spécifiques devront également être pensés.
Les rencontres territoriales ont également mis l’accent sur la prescription de l’offre, à la fois via une forte présence sur le web, centre de ressources de nombreux touristes, ainsi qu’auprès des hébergeurs, qui, sur le terrain, sont les premiers prescripteurs d’offre, avant même les offices de tourisme… Enfin, pour une plus grande attractivité des routes, il a été mis en valeur la nécessaire segmentation de l’offre par activités mais aussi en fonction des profils des clients. Autant de thématique et d’orientation qui ont été repris par les groupes de travail, pour réfléchir à des modes d’action concret.
Quant à la suite du programme, les plans d’action, la planification et les enveloppes à mettre en œuvre par le Conseil général seront connus à la fin du premier trimestre 2013 a annoncé Jean-Luc Gleyze.

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