Huîtres : les salariés de l’Ifremer d’Arcachon font valoir leur droit de retrait


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Publication PUBLIÉ LE 13/09/2009 PAR Nicolas César

Face à la pression et à la tension grandissante des ostréiculteurs, qui ont manifesté vendredi, 11 septembre, devant les locaux de l’Ifremer d’Arcachon, une dizaine de salariés du laboratoire ont décidé de faire « valoir son droit de retrait ». Certains salariés de l’Ifremer auraient été menacés verbalement par des ostréiculteurs. Pour rappel, mercredi, les huîtres et les moules du bassin d’Arcachon ont été une nouvelle fois interdites à la consommation. Par conséquent, en raison de la fermeture du laboratoire, des tests prévus dimanche et qui auraient pu permettre, en cas de résultats négatifs, la commercialisation des huîtres, ne pourront être menés. « Ce qui importe c’est que le calme revienne. En attendant on peut passer par un autre laboratoire si nécessaire », a rassuré le sous-préfet.

A quand un nouveau test ?

Une réunion avec l’Ifremer, au plan national, doit avoir lieu ce lundi 14 septembre pour tenter de débloquer la situation. Les ostréiculteurs, quant à eux, ont une lueur d’espoir. Dans un communiqué, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a déclaré que suite à la réunion à Bruxelles pour évoquer la question des tests, « le consensus scientifique en faveur du remplacement du bio-essai sur souris par des tests chimiques va dans le bon sens ». Il « salue l’intention de la Commission de proposer une modification de la réglementation en vigueur et espère une alternative crédible au test souris dans les délais les plus brefs ». Reste à savoir quand. Cet été, le ministre avait annoncé que le nouveau protocole pourrait être en place début 2010.

Les maires du bassin demandent au ministre de tenir ses engagements

Malgré tout, Olivier Laban, le « patron » démissionnaire des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon se montre réservé. « Le problème est que les promesses qui nous ont été faites n’ont pas été tenues ». A cet égard, pour mettre la pression, les dix maires des communes du bassin d’Arcachon, toutes tendances politiques confondues, ont demandé un rendez-vous au Premier ministre pour lui demander l’arrêt des tests de surveillance conformément aux engagements pris par le ministre pour le 1er septembre.

Nicolas César



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