Jacques Peyrondet nous présente les Destinées numériques 2014 de l’Adeiso


Adeiso
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/11/2014 PAR Nicolas César

@qui! Quelles sont les spécificités de cette 4ème édition des Destinées numériques ?
Jacques Peyrondet :
 C’est une édition particulière qui va mettre sous le feu des projecteurs le pôle « Digital Aquitaine », créé le 3 novembre. Nous évoquerons les premiers domaines d’excellence identifiés pour le pôle : la santé, la géolocalisation transports intelligents & mobilité, le commerce connecté, le numérique pour l’énergie. Ces thématiques seront abordées de manière très concrète lors d’ateliers-rencontres. Chacun pourra ainsi entrevoir les innovations qui vont changer notre quotidien demain. En outre, 9 start-up vont venir présenter leurs innovations. Elles auront chacune 3 minutes pour présenter leurs projets aux 500 personnes qui seront dans la salle. Nous remettrons trois prix, le prix des investisseurs, le prix de Digital Aquitaine et le prix public. En fin de journée, les éclaireurs des Destinées Numériques, deux invités du monde numérique, nous feront prendre de la hauteur à travers un moment d’échanges. Il s’agit de Jean-Michel Billaut, personnalité du monde numérique (notamment élu personnalité du monde numérique en 2010 à l’Acsel), Dominique Cardon, sociologue au département SENSE d’Orange Labs. Enfin, le président de la Région Aquitaine, Alain Rousset doit venir faire une annonce.

@! : La filière numérique aquitaine semble en plein essor avec le label French Tech et la création du pôle « Digital Aquitaine », qu’est-ce que cela va apporter ?
J.P :
Il y a un sentiment d’effervescence, car il y a un repérage des forces. La mobilisation autour de French Tech a permis de donner une vision précise du secteur aux politiques, aux banquiers… Il faut savoir qu’aujourd’hui, c’est l’une des trois filières de l’économie régionale. Le deuxième phénomène que j’observe, c’est une vraie tendance à la prise de risque. Beaucoup de gens créent des entreprises et des projets ici. Je suis surpris par le nombre de projets qui débarquent à Bordeaux. L’attractivité de la métropole bordelaise joue aussi. Nous commençons à avoir un solde migratoire positif. Et, ceci va encore s’accélérer en 2017 avec la visibilité de French Tech, du pôle Digital Aquitaine et l’arrivée de la LGV. A Paris, nous faisons envie. 

@! : Comment voyez-vous évolué le secteur numérique en Aquitaine dans les prochaines années ?
J.P :
Notre ambition est de faire en sorte que l’Aquitaine ne soit pas une terre de consommation du numérique, qu’il n’y ait pas que des vitrines de boutiques, mais que des entrepreneurs s’installent et que les autres se développent. Nous avons déjà de belles réussites, à l’image de Concoursmania, d’AT Internet, d’Immersion, d’I2S, de Mobiles Republic. French Tech c’est un étendart qui montre que nous faisons du « bon numérique ». Parallèlement, le pôle Digital Aquitaine va permettre de développer et valoriser des projets. C’est structurant sur le long cours. Nous avons déjà aujourd’hui deux clusters, Topos et TIC santé. Topos va accueillir le congrès international sur les transports intelligents l’an prochain. C’est un événement plus important que Vinitech. Digital Aquitaine sera un méga cluster, qui va labelliser des projets, apporter de la valeur à ceux qui ont du talent. Le contexte est très favorable. Il y a une conjonction d’initiatives d’aménagement du territoire qui développent le numérique. Ainsi, à Bègles, la cité numérique, et le pôle numérique aux bassins à flot vont apporter beaucoup également et permettre de fédérer davantage les acteurs du territoire dans le numérique.

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