L’alternance : un chemin vers l’emploi


E.Diaz
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 27/09/2016 PAR Emmanuelle Diaz

« Les employeurs apprécient beaucoup ceux qui ont fait une formation en alternance car ils savent que c’est difficile et qu’ils en veulent », témoigne Maryline Renard, Directrice d’Altéa Formation. Et il est vrai qu’avec 2 jours de cours et 3 jours en entreprise dans la semaine, le parcours des apprentis relève du « marathon » et nécessite de leur part, un important investissement personnel. La motivation des candidats étant d’ailleurs, pour la Directrice de cet organisme qui affiche un taux de réussite aux examens (toutes filières confondues), de plus de 80%, un des éléments clé du succès.
Également vice-Présidente du Club des Entreprises de Mérignac, (voir notre article), Maryline Renard, dont la société est implantée sur ce secteur stratégique («le plus gros pôle économique de la Région »), bénéficie donc d’un large vivier d’entreprises capables d’accueillir les jeunes en apprentissage. Un élément essentiel pour des formations qui misent sur la continuité et la confiance entre partenaires. « Il n’est pas rare que d’anciens élèves deviennent nos clients », précise celle dont 70% des stagiaires sont embauchés après leur formation, au sein des quelques 500 entreprises de son réseau.

Un pied à l’étrierUne insertion professionnelle du jeune favorisée par son expérience dans l’entreprise et sa bonne connaissance de celle-ci. Un argument majeur pour de nombreux recruteurs et professionnels qui forment avant tout des « collaborateurs », comme le note Alain Pieruccioni, Maître de stage d’Antoine Robin, apprenti ingénieur logiciel XAO chez Thalès Systèmes Aéroportés. Une entreprise qui favorise ce mode de recrutement puisque le prévisionnel 2016 prévoit pour la France, 2000 à 2500 nouvelles embauches et parallèlement 1800 contrats en alternance dont près de 30% devraient rester dans le groupe.
S’inscrivant dans la durée (1 à 3 ans), le contrat en alternance vise, non seulement à permettre au jeune de mettre en pratique ce qu’il a appris à l’école, mais aussi à lui faire acquérir la politique de l’entreprise et de nouvelles compétences. « C’est l’ensemble des services qui forme un apprenti », note Alain Pieruccioni. Ce que confirme Antoine Robin, qui, entré chez Thalès il y a deux ans, devrait être diplômé en octobre. « Outre le développement de logiciels, je possède aujourd’hui des compétences en simulation mécanique. Si on me propose un poste, je serai prêt ; un stagiaire pas forcément », reconnaît-il. Pouvoir se familiariser avec du matériel de pointe « dont ne disposent par forcément les écoles », être rémunéré et cotiser d’ores et déjà pour la retraite font également partie des avantages dont a bénéficié le jeune homme grâce à son contrat en alternance. « J’ai du mal à comprendre ceux qui ne souhaitent pas tenter l’expérience. Il y a tellement de stagiaires qui peinent à trouver du travail », conclut-il.

Le sixième rendez vous d’aqui.fr, à ne pas manquer pour faire le point sur apprentissage et alternance : le 7 octobre à 18H30 à la Médiathèque de Mérignac avec les Amis d’aqui.

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