L’Aquitaine mise sur la coopération pour sortir de la crise


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 22/09/2011 PAR Nicolas César

Les faiblesses de l’économie aquitaine sont bien connues comme l’a rappelé Jean-Marie Cardebat, maître de conférences en sciences-économiques à l’Université Bordeaux 4 : une population vieillissante, des exportations concentrées sur trois secteurs seulement, l’aéronautique, le vin et les produits pharmaceutiques. « Vous vous rendez compte que les Italiens et les Espagnols exportent plus de vin que nous aujourd’hui ? », a-t-il lancé à la salle. Le monde change. Le défi énergétique sera l’une des grandes questions des prochaines années, a souligné Jean-Christophe Victor, directeur de recherche au Lepac (Laboratoire d’études prospectives et cartographiques) dans son intervention. Et, en la matière, l’Aquitaine a de beaux atouts : la plus grande forêt d’Europe occidentale, de l’eau, des clusters innovants… « Le problème énergétique est avant tout un problème industriel », a estimé Alain Rousset, le président de la Région Aquitaine. Il a insisté sur la nécessité de faire dialoguer le monde de la recherche et de l’industrie.

Le préfet règle ses comptes avec Laurent Courbu sur la LGV au Pays Basque
De son côté, Yves Petitjean, président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Région Aquitaine a rappelé que si l’artisanat a bien résisté à la crise, c’est avant tout parce que « les artisans ont su se regrouper, notamment en coopératives ». Laurent Courbu, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Aquitaine a, quant lui, déclaré « qu’il ne faut pas opposer les territoires les uns aux autres ». Le préfet, Patrick Stefanini, a, pour sa part, indiqué que l’une des solutions était de développer l’alternance en partenariat avec la Région Aquitaine. Il a, au passage, « réglé ses comptes » avec Laurent Courbu au sujet de la LGV au Pays Basque. Ce dernier, furieux de sa décision de créer un observatoire sur ce tronçon de la saturation des voies actuelles, a déclaré hier qu’avec cette décision, « l’Aquitaine allait perdre 35 ans ». Sans même être sollicité sur le sujet, le préfet a décidé lui-même de lui répondre aujourd’hui : « Nous n’avons fait prendre aucun retard. Nous respecterons le calendrier sur le tracé qui sera déterminé en fin d’année ou début d’année prochaine ». Il a, lors de ces échanges, fait remarquer à Alain Rousset que « l’Etat était souvent seul avec la CUB quand il s’agissait de réaliser des travaux pour désengorger la rocade bordelaise ». Si certains en doutaient encore, la campagne pour les prochaines présidentielles est lancée…

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : Aqui!  

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