L’entreprise Bernier Probis, de fabrication de cercueils voit croître sa production


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 03/04/2020 PAR Claude-Hélène Yvard

Actuellement, le site de production de cercueils de Saint Jory Lasbloux (24), de l’entreprise Bernier Probis fabrique plus de 400 pièces par jour. L’an dernier, à la même période, c’était plutôt une moyenne quotidienne de 350.  » Nous ressentons un véritable accroissement d’activité sur certaines régions, notamment sur la Région Parisienne et le secteur de Besançon. Sur notre dépôt de l’Oise, nous avons commercialisé 320 cercueils en une semaine, alors que d’habitude, c’est plutôt 150 par semaine en moyenne. Les augmentations des décès annoncés par les médias sont réels. Notre site de logistique funéraire de Ris Orangis voit quasiment doubler son activité depuis quelques jours », explique Aurélie Thomasson Bernier, co-dirigeante de ce groupe familial spécialisé dans le funéraire. Et avril est plutôt un mois calme dans ce secteur d’activité, mais la famille Bernier, à la tête de l’entreprise, doit faire face à une forte augmentation d’activité liée à la crise sanitaire avec le souci numéro un de préserver la santé de tous les collaborateurs. Pour le moment, Bernier ne rencontre pas de difficulté d’approvisionnement en matières premières, disposant de suffisamment de stocks, mais enregistre parfois quelques soucis d’ordre logistique avec quelques fournisseurs, notamment ceux ayant fermé quelques jours. 


Des mesures de protection pour les salariés

Actuellement, les trois sites de productions, de Saint -Jory-Lasbloux en Dordogne, celui de Navailles et Angos dans les Pyrénées-Atlantiques et celui de Saint-Martin de Sauveté dans la Loire tournent à plein régime. « Sur le site de Saint Jory, qui emploie 70 salariés, nous avons réduit notre gamme pour pouvoir répondre à la demande », explique Aurélie Thomasson Bernier, co dirigeante de l’entreprise.
Par chance, sur les 140 personnes, que le groupe familial emploie, deux seulement sont en arrêt maladie en lien avec l’épidémie. Il ne s’agit pas de malades du Covid 19 mais deux personnes considérées à risque. Dès l’apparition du virus, des lave-mains ont été installés dans les  trois usines à plusieurs endroits. « Nous demandons à chaque salarié de se laver les mains toutes les heures et cocher un tableau de service à chaque fois. Les délégués du personnel veillent au strict respect de cette consigne. Notre volonté est de limiter les risques au maximum. A partir de lundi, chaque membre du personnel sera équipé de masque. C’est notre responsabilité d’employeur de mettre en place ces mesures et on veut préserver nos salariés, » insiste la responsable de la société. 
Bernier dispose également d’un réseau de 10 plateformes de stockage et distribution qui assurent un service à la carte : Warluis (60), Beignon (56), Mulsanne (72), Mazamet (81), Lançon (13), Chambéry (73) Chemaudin (25). Ces dépôts emploient une quinzaine de personnes qui sont en relation au quotidien avec les pompes funèbres. Ces salariés sont équipés depuis le début des mesures de confinement de lunettes de protection, masques, gants, combinaisons et ils ont à disposition du gel hydroalcoolique. 
Pour l’acheminement de la production, Bernier a des contrats avec des transporteurs régionaux qui continuent de l’accompagner. Avec le surcroît d’activité, l’entreprise doit parfois faire appel à d’autres sociétés de transports. Et là mauvaise surprise, sur certaines destinations, notamment l’Est de la France, les tarifs ont doublé en quelques jours. 

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