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PUBLIÉ LE 02/10/2012 PAR Solène MÉRICSelon Frédéric Espugne Darses, directeur du Salon Vinitech-Sifel, les objectifs de ce grand salon professionnel sont d’une part de « rassembler et fédérer au-delà de l’Hexagone des secteurs et aux intérêts et aux enjeux communs » et d’autre part « d’apporter aux professionnels des solutions et des outils concrets pour affronter sereinement l’avenir ». Sur ce dernier aspect, la présence d’environ 800 exposants est bel et bien une garantie en termes d’exhaustivité de l’offre, tant technique que du point de vue des services. En effet, ce sont près de 1200 marques qui seront représentées, et près de 200 nouveautés que les visiteurs pourront découvrir grâce à la création inédite d’un pôle « Innovations et nouveautés ». Celui-ci sera la vitrine des dernières tendances en matière d’équipements, d’outils et de techniques. Un lieu à coup sûr intéressant pour favoriser les échanges et les affaires entre les exposants dont les produits innovants sont ainsi mis en avant, et les visiteurs intéressés à investir pour améliorer leur productivité. C’est au nombre de ces nouveautés que l’on pourra également découvrir les 10 innovations distinguées par l’intransigeant jury professionnel du Trophée de l’innovation Vinitech-Sifel 2012 ainsi que les 2 produits récompensés par le Trophée Oenovation qui encourage plus particulièrement l’innovation des jeunes créateurs d’entreprises qui inventent et entreprennent dans le secteur vitivinicole.
« Bordeaux doit rester référant et incontournable à l’international »
Mais, outre l’innovation, Vinitech Sifel veut continuer à s’affirmer comme une solide plateforme d’échanges internationaux, et ce, malgré le contexte économique international difficile. Frédéric Espugne Darses le confirme : « nous avons décidé de ne pas réduire la voilure en matière de promotion vers les visiteurs étrangers. Si on sait que la durée des visites sera réduite, Bordeaux doit rester référant et incontournable. » De nouveaux services ont même été mis en place à l’intention des visiteurs étrangers : la création d’un espace international et le lancement d’une Convention d’affaire internationale. Celle-ci permet d’organiser, en amont du Salon, des rendez-vous professionnels faisant coïncider les besoins de visiteurs étrangers identifiés, avec l’offre proposée par les exposants. Frédéric Espugne Darses, précise d’ailleurs que pour les visiteurs des pays les plus lointains ayant de solides projets d’investissement, non seulement des rendez-vous d’affaires seront prévus à l’avance, mais le Salon s’occupe également de leur voyage et de leur prise en charge sur site. Une manière supplémentaire de favoriser la prise de contact et le développement à l’international des exposants du Salon. Un parti pris optimiste, quelque peu rassuré par une présence internationale qui reste bonne coté exposants. En effet, 20% d’entre eux viennent de l’étranger, principalement d’Espagne, d’Allemagne, et d’Italie. Selon le directeur, seule est à noter « une diminution de la taille moyenne des stands des exposants italiens ».
Enfin, durant 3 jours, le Salon reste un temps fort d’échanges et de débats. En effet, pas moins de 40 ateliers, tables rondes, et conférences y seront organisés, sans oublier le grand rendez-vous des scientifiques de la filière vitivinicole : le colloque Mondiaviti.
