La bataille pour la modernisation de l’axe entre Limoges et Tarbes continue


claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 28/01/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Actuellement, il faut 6 h 15 pour rejoindre Limoges à Tarbes pour un itinéraire de 385 kms. « Il faut enfin une infrastructure performante pour favoriser le développement économique des  territoires traversés, estime Jean Claude Pouxviel, président d’Euro 21 et élu à la chambre de commerce et d’industrie de la Dordogne. Depuis plusieurs années, l’Euro 21 qui regroupe majoritaire des acteurs économiques et qui a reçu le soutien de la plupart des parlementaires des cinq départements concernés, se bat pour une modernisation de la route nationale 21, gérée par l’Etat.  Aujourd’hui, elle veut voir aboutir le projet de de mise à 2 X 2 voies concédée de la RN 21 de Limoges aux Pyrénées.
En 2011, ce projet a franchi une étape importante : son inscription dans le schéma national des infrastructures routières de transport (SNIT), qui référence les projets majeurs que l’Etat souhaite voir aboutir dans les vingt prochaines années. « Nous souhaitons en priorité le maintien de l’axe RN 21 au sein du SNIT pour quatre raisons  : pour développer l’emploi dans les territoires traversés, pour améliorer l’accessibilité afin de contribuer au développement touristique, afin de créer un axe européen entre Paris et Madrid qui contribuera à désengorger les passages frontaliers de Biriatu et du Perthus ainsi que les rocades bordelaises et toulousaines. »
Pas d’autoroute Euro 21 ne veut pas une autoroute. « Un tel projet est estimé à 2,5 miliards d’euros. Beaucoup trop cher, une mise à 2 X 2 voies en empruntant en grande partie le tracé actuel coûterait 20 à 25 % moins cher, » intervient François Gaumet, le délégué général d’Euro 21. Euro 21 propose d’expérimenter un modèle économique novateur dans lequel la participation de l’Etat, maître d’oeuvre de la RN21, se limiterait au financement des études. Trois concessionnaires sont d’ores et déjà interessés par ce dossier. Euro 21 envisage de mettre le futur itinéraire payant mais avec des tarifs différenciés pour chaque catégorie d’usagers, voire la gratuité pour des trajets réguliers au sein entre deux villes d’un même département. Si ce projet était relancé, il faudrait compter une douzaine d’années pour une ouverture de la totalité de l’itinéraire. 

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