La Dordogne et la Cantabrie (Espagne) veulent promouvoir les grottes d’art rupestre


claude-Hélène Yvard
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 28/05/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

Un des objectifs de la visite deux jours, jeudi et vendredi, en Cantabrie, est de tisser des liens entre la grotte de Lascaux à Montignac, et celle d’Altamira, à Santillana del Mar. Ces deux grottes ornées sont deux témoignages exceptionnels de l’art du paléolithique. Elus périgourdins et élus espagnols ont décidé de travailler ensemble et ont signé jeudi soir un protocole de collaboration à la mairie de Santillana del Mar. Un des objectifs  est renforcer la coopération technique entre le département de la Dordogne et la province espagnole de Cantabrie pour la promotion de travaux conjoints dans les domaines de la recherche, la conservation, la diffusion culturelle  du patrimoine préhistorique et le développement touristique des deux territoires. Cette coopération est soutenue par des fonds européens. « Cette signature est une étape importante pour deux raisons car il y a des similitudes entre Altamira et Lascaux, des thématiques proches et la deuxième raison est que l’on peut créer un projet de développement à l’échelle européenne, » précise  Isidoro Rabago Léon, le maire de Santillana del Mar.
Le secteur de Santander (quatre communes) , avec son tourisme balnéaire et les grottes  ornées, accueille 1,2 million de visiteurs par an. Altamira n’est pas la seule grotte ornée de ce secteur, il y a en a d’autres remarquables. La délégation périgourdine, composée d’élus et de responsables de services du Département, présents en vue de préparer l’ouverture de Lascaux IV dans les meilleures conditions, a eu la chance de visiter la grotte de d’El Castillo de Puente Viesgo. L’ensemble rupestre, au sein de cette dernière, est formé de mains, de bisons, de cerfs, de chevaux et de symboles au sens énigmatique. Elle renferme les peintures les plus anciennes du monde, qui datent de 40 800 ans.

La Dordogne intègre le chemin de l’art rupestre préhistoriqueAutre annonce faite par Germinal Peiro, au cours de ces deux jours de déplacement en Espagne, « la Dordogne adhère désormais au chemin de l’art rupestre préhistorique. Elle ne l’avait jamais fait auparavant. » Il s’agit d’un projet de coopération visant à développer et à promouvoir une série d’itinéraires touristiques fondés sur le patrimoine culturel ayant une dimension transnationale.  Il est financé par des fonds européens. Cet itinéraire culturel offre 112 grandes destinations archéologiques et rupestres de grand intérêt culturel, scientifique, archéologique. Les destinations qui composent cet itinéraire  accueillent près de deux millions visiteurs. Parmi elles, on trouve, outre Altamira, Alta en Norvège, Valcamonica en Italie,  les sites Foz Côa et Siega Verde, la grotte Chauvet en Ardèche. Entre Espagnols et Périgourdins, la venue des seconds n’est qu’une première étape. Les Espagnols seront accueillis en Dordogne fin septembre et bien sûr pour l’ouverture du centre international d’art pariétal de Montignac le 15 décembre.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Dordogne
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles