La Dordogne formera aux métiers du luxe et du cuir


Claude Hélène Yvard
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 22/04/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Les régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Limousin concentrent un nombre important d’entreprises qui ont à la fois une activité nécessitant de compétences et des connaissances liées au travail du cuir et qui ont un positionnement haut de gamme, voire de luxe. 1600 salariés sont concernés en Aquitaine.  On  en dénombre cinq, dans le Nord Dordogne ( Repetto, CWD, Hermès, Fargeot, Constant Bossi) représentant 600 emplois. Trois ont acquis une renommée internationale. Plusieurs sociétés ont des projets de développement à moyen terme avec des embauches à la clef. D’où l’idée de la Région Aquitaine de créer un pôle interrégional de formation aux métiers du cuir et du luxe pour soutenir le développement économique de cette filière. 

Dans le Nord DordogneCe futur établissement verrait le jour dans le Nord Dordogne d’ici l’an prochain, car le Périgord vert apparait être le lieu « central et géographiquement idéal ». Le lieu n’est pour le moment pas choisi. Il pourrait s’agir d’un lycée professionnel. Le site doit répondre à des critères de facilité d’accès, de restauration et d’hébergement sur place.  Le lancement de ce projet évalué à 1,5 million d’euros fait suite à une étude menée par le centre technique du cuir auprès de 13 entreprises des trois régions. Les industriels interrogés ont fait ressortir trois questions majeures :  le recrutement du personnel, le manque de qualification et l’approvisionnement des matières premières. Le projet du Conseil régional d’Aquitaine suscite un intérêt auprès des industriels. Pour eux, la création de ce pôle présente les avantages suivants : d’offrir une formation de proximité permettant la pérennisation des savoir-faire, de délester leurs entreprises de la formation sur les connaissances fondamentales du métier et de permettre d’intégrer des personnes ayant les connaissances de base, de sécuriser leurs recrutements. Un plan de formation est déjà prêt, qui prévoit 89 apprentis dès la première année, 124 la deuxième, et 140 la troisième.

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