La fondation Bordeaux Université crée un pont entre les sphères universitaire et socioéconomique


Isabelle Camus
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 05/03/2011 PAR Isabelle Camus
Autres temps, autres moeurs. Le monde universitaires’ouvre à de nouveaux modèles. Que ce soit avec l’opération Campus destinée à transformer le système d’enseignement supérieur et de recherche français par le rapprochement des acteurs et l’unification des sites. Ou le programme Investissements d’Avenirlancé en 2010 pour renforcer la compétitivité de la France au niveau international en développant des projets scientifiques et technologiques innovants. L’Université de Bordeauxentend bien réussir sa modernisation. « Devenir une université pluridisciplinaire, innovante, en prise avec la société et son territoire pour aboutir à la création d’un établissement unique d’ici 2014 » en est à la fois l’ambition, ainsi que la raison d’être de la fondation Bordeaux Université. Une interface entre le monde des têtes pensantes et celui des faiseurs d’argent. Un mariageentre les mondes universitaire et socioéconomique que les pays anglo-saxons ont consommé depuis longtemps.
 
 
Objectif : solliciter les partenaires
« Mieux faire connaitre l’université à la société. Faire de Bordeaux un grand pôle de l’enseignement supérieur et de la recherche. Tisser des partenariats et faire en sorte que les jeunes deviennent les acteurs de la région », tels sont les enjeux annoncés à la presse il y a quelques jours par l’homme d’affaires (né à Libourne) Jean-René Fourtou, membre fondateur et président de la fondation. Le président du conseil de surveillance de Vivendi, n’est pas seul. Aux côtés de Manuel TunoManuel Tunon de Lara, Charles Chevallier, François de la Girodayn de Lara, le président de l’Université de Bordeaux, ilest venu présenter le bilan de l’année passée et la feuille de route de l’année à venir, accompagné desnouveaux membres partenaires de la fondation. A la table, des acteurs du monde économique. Celui du vin, avec Charles Chevallier, directeur des domaines à Lafite etRotschild, représentant le Fonds des premiers grands crus avec les sept chateaux de prestige apportés par Eric de Rotschild dans sa hotte et leurs 1,3 million d’euros sur trois ans.Ou encore Agfa HealthCare et la Banque Populaire du Sud-Ouest, devenus membres fondateurs pour la somme de250 000€ de droit d’entrée, tarif collectivités, (la Mairie de Bordeaux, la CUB et la Région Aquitaine en sont) PME, associations ou personnes physiques.Compter 500 000€ pour les grandes entreprises (SFR, SANOFI-AVENTIS). Mais donne aussi qui peut, qui veut. Les dons ne sont pas tous définis. 2011 se veut l’année de la levée de fonds. Auprès des PME,des entrerprises locales,voire même des anciens étudiants, pour un retour d’ascenseur. Jean-René Fourtou y compte. Lui qui loue le système éducatif français et qui se sent « redevable d’avoir pu bénéficier, grâce à lui, d’études gratuites à Polytechnique ».
 
Photos : Isabelle Camus
Isabelle Camus
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