La Fondation pour une agriculture durable récompense les agriculteurs de demain

Actuellement en BTS agricole ou en BTS Analyse et Conduite d’un Système d’Exploitation (ACSE, pour les connaisseurs), les jeunes dix lauréats de la Fondation n’ont qu’une idée en tête : reprendre, créer ou manager une exploitation agricole. Pour les uns se sera dans la viticulture, pour les autres dans la culture maraîchère; quant à Clément, originaire d’Alsace, il voudrait bien tenter la mirabelle… Outre leur volonté et leur détermination, la plupart d’entre eux, ne sont pas fils d’agriculteurs. Bruno Millet, Directeur Adjoint de la Chambre d’Agriculture le rappelle: « l’idée ici, c’est aussi de démontrer que des jeunes non issus du milieu agricole peuvent réussir dans ce domaine pour peu qu’ils soient encouragés et soutenus ». Autre point commun : ils sont attentifs aux conséquences de leurs activités tant sur le plan économique qu’environnemental ou social. C’est aussi cette vision de l’agriculture qui a été récompensée par le jury.

Un soutien financier et professionnel par les « poids lourds » de l’agriculture d’Aquitaine
Sur le stand de l’Agriculture d’Aquitaine du Salon Aquitec, Pierre Pouget, Directeur de la SAFER Aquitaine-Atlantique, et représentant des membres fondateurs de la Fondation, souligne qu’être lauréat de l’appel à projet, récompense et démontre « la volonté et la ténacité des élèves ». Mais, c’est aussi, à travers la signature d’une convention entre la Fondation et les jeunes sélectionnés, « la matérialisation d’un engagement réciproque ». Les jeunes bénéficieront donc du soutien financier et professionnel des membres de la Fondation pendant deux ans. Atout considérable, puisque les bourses attribuées vont de 1500 à 2000 euros et que les membres de la Fondation qui promettent « d’ouvrir leurs portes » aux jeunes lauréats, sont des « poids lourds » du secteur agricole aquitain. A savoir, la SAFER, le groupe Bayer Crop sciences, le Crédit Agricole, Euralis et Maïsadour. Décidemment bien entourés, les lauréats auront également des parrains agréés par la Fondation, puisque ce sont les agriculteurs lauréats du premier appel à projet de la Fondation, récompensés pour leur investissement dans une démarche environnementale forte.
Du coté des obligations, les futurs ingénieurs agricoles de l’ENITA (Ecole nationale des Ingénieurs des Travaux Agricoles), devront, entre autre, participer à la promotion du dispositif de formation par alternance, contribuer à promouvoir une agriculture durable en Aquitaine, et bien sûr, tout mettre en œuvre pour faire aboutir leur projet professionnel. Mais sur ce plan, il y a peu de doute à avoir : ils ont la volonté des passionnés.

Solène Méric