La French Tech « un accélérateur de business »


Mieuxplacer / French Tech
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 16/12/2019 PAR Sybille Rousseau

@qui ! : Quel est le but de la French Tech ?
Guillaume-Olivier Doré :
Notre but premier est de fédérer tout l’écosystème. Nous partons du principe que le digital et le numérique touchent toutes les entreprises quelle que soit leur taille et quel que soit leur secteur d’activités. En mettant en réseau toutes ces entités, en leur proposant des actions clefs et en érigeant un guichet unique d’accompagnement et de conseils nous devenons véritablement un accélérateur de business. Cette crédibilité nous l’avons obtenue dès notre création. La French Tech Bordeaux est née en 2014 sous l’impulsion d’entrepreneurs mais également et surtout grâce au soutien de Bordeaux Métropole, la Région Nouvelle-Aquitaine et la CCI Bordeaux-Gironde. Et puis autre reconnaissance, début 2019, Bordeaux a décroché le label « Capitale French Tech » pour trois ans, de 2019 à 2021.

@ ! : Qui préside la French Tech ?
G-O. D. :
La French Tech Bordeaux est une association Loi 1901, donc c’est un conseil d’administration dit « Comité French Tech » qui chapote la structure. Il est composé des membres fondateurs, de cinq membres entrepreneurs, dirigeants de startups ou d’entreprises innovantes, d’un membre grand groupe dûment habilité à représenter ce groupe au niveau régional et du ou des anciens président(s) de l’association. Leur durée de mandat est de deux ans. Notre équipe est également composée de trois salariés : un directeur général, un chef de projet et un french tech central. Aujourd’hui, la French Tech regroupe 500 entrepreneurs, 100 % des incubateurs et accélérateurs régionaux et compte 25 000 emplois. Les entreprises qui nourrissent notre richesse sont des PME, TPE, ETI, Grands Groupes…

« Accélérer la croissance de l’écosystème »
@ ! : Quel est l’esprit véhiculé par la French Tech ?
G-O. D. :
Nous partons de l’entrepreneur. Nous plaidons véritablement pour une solidarité entrepreneuriale. Le principe de base est l’accélérateur de business, donc peu importe le poids et le chiffre d’affaires de l’entreprise, toutes se retrouvent et échangent ensemble. Nous souhaitons vraiment fédérer autour de la marque ouverte « La French Tech », accélérer la croissance de l’écosystème startups et rayonner pour renforcer l’attractivité de la French Tech à l’international. Pour cela nous mettons en place des outils. Ainsi, en juin prochain, notre guichet unique sera inauguré. Son but sera de répondre à toutes les questions de nos adhérents. Il se situera à la cité du numérique à Bègles et sera animé par un salarié. Si une entreprise souhaite obtenir des conseils de financement, nous ferons venir une banque ou autre organisme pour rencontrer l’entreprise adhérente par exemple.

French Tech Day


@ ! : Le 12 décembre dernier, le French Tech Day s’est tenu au Palais de la Bourse à Bordeaux. Quel était l’objectif d’un tel événement ?
G-O. D. :
Le French Tech Day est le rendez-vous annuel de l’écosystème technologique et innovant de Bordeaux Métropole et de la Nouvelle-Aquitaine. Cet événement a accueilli plus de 2 000 personnes. Cette année, le format s’est enrichi de quatre temps forts pour faciliter les interactions au cœur de l’écosystème, les rencontres avec les entreprises qui recrutent et découvrir les pépites de demain. A chaque fois, nous tentons de faire venir des acteurs symbolisant l’innovation. Ainsi, cette année, Nicolas Hazard, fondateur de INCO et organisateur d’Impact, Anne Bioulac, managing director pour l’Europe de la start-up américaine Augustus Intelligence et Adeline Braescu-Kerlan, directrice du Groupe SOS Tech et co-fondatrice de Women’Up, nous ont fait le plaisir de venir témoigner devant un parterre d’entrepreneurs.

@ ! : Quel intérêt voyez-vous à être vice-président de la French Tech ?
G-O. D. :
Vous savez, nous nous amusons beaucoup à la French Tech (rire). C’est un vrai plaisir de développer notre écosystème, d’échanger des compétences, des savoirs et savoir-faire, de trouver des solutions aux questionnements des uns et des autres. Ce qui me plaît véritablement c’est de construire. J’ai eu beaucoup de chance dans ma vie professionnelle d’entrepreneur. J’ai monté sept sociétés qui ont toutes bien marché car j’ai su m’appuyer sur l’écosystème qui m’entourait. Aux Etats-Unis, 70 % des grandes mutations technologiques sont issues d’entreprises qui ne sont pas du sérail. La diversité des entreprises est indispensable pour y arriver, c’est la clé.

Pour en savoir plus sur la French Tech :  www.frenchtechbordeaux.com

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Gironde
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles