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PUBLIÉ LE 21/04/2011 PAR Nicolas CésarManque d’effectifs, fatigue physique, le moral des agents du service de neurochirurgie au CHU de Pellegrin à Bordeaux, est au plus bas. Les personnels du service de neurochirurgie dénoncent leurs conditions de travail. Ce qui n’est pas sans conséquences pour les patients. Symboliquement, des membres de l’équipe ont demandé leur mutation. Et, ils sont tout de même 28 des 35 agents du service. Un agent a également déposé sa démission, si l’on en croit la CGT.
Selon la CGT, le personnel se sent exploité
La liste des problèmes établie par le syndicat est longue : « urgences surbookées, lits « administrativement fermés » par manque de personnel, heures supplémentaires non payées, non récupérées, retours sur repos par manque d’effectif, emplois précaires systématiques, congés d’été donnés au compte goutte… ». Au final, selon la CGT, le personnel a le sentiment d’être exploité. Consciente qu’il y a un malaise, la directrice des ressources humaines du CHU a reçu hier une délégation de ce service de neurochirurgie. « Nous travaillons dans un cadre budgétaire contraint et, effectivement, le nombre de congés maternité, qui est en augmentation compte tenu du rajeunissement de notre personnel, nous pose des difficultés en terme de remplacement, systématique, jour pour jour », explique Valérie Astruc, DRH au CHU, qui reconnaît un sous-effectif dans ce service. Problème, elle n’a à ce jour aucune candidature pour la neurochirurgie. « Il aurait fallu anticiper », souffle Patricia Langa, déléguée CGT. L’hôpital Pellegrin pourrait désormais se tourner vers l’étranger, notamment l’Espagne pour recruter.
Nicolas César
Crédit photo : Gailu
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