La PME bordelaise Cacolac sort du giron familial


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Publication PUBLIÉ LE 25/03/2011 PAR Nicolas César

Depuis quelques années, les ventes de Cacolac restaient modestes avec un chiffre d’affaires d’environ 7 millions d’euros, malgré la notoriété de la marque. Peut-être aussi parce que la célèbre boisson est uniquement distribuée en France. Et pour redonner un second souffle à la société, il va falloir mettre de belles sommes d’argent sur la table. C’est pourquoi certainement Bernard Maviel, PDG de l’entreprise, neveu du créateur de Cacolac, a cédé aux sirènes de Trixaim Investissements, une holding industrielle créée par deux industriels de l’agroalimentaire. Ils sont soutenus par un fonds d’investissement, Avenir Entreprises, filiale de CDC entreprises et OSEO. Ils arrivent avec l’objectif de redynamiser Cacolac en quadruplant ses ventes en quatre ans. L’idée est de faire jouer les synergies avec le fabricant de barres céréalières diététiques pour la distribution Balarama, racheté l’an dernier. A cet égard, Trixaim Investissements souhaite élargir la gamme en lançant des produits à base de lait bio, de chèvre ou végétal. Il s’agit aussi de redonner du lustre à Vanilac, boisson à base de vanille créée en 1996, mais peu exploitée. Autre chantier, relancer l’activité de fabrication à destination de la grande distribution.

« JPP : « Touche pas à mon Cacolac »
A ce jour, Cacolac emploie plus d’une quarantaine de personnes et produit environ 150 000 bouteilles et canettes. L’usine est implantée à Léognan, près de Bordeaux. Pour rappel, la boisson qui a fait le succès de la société, Cacolac, est née en 1954, grâce à une idée géniale de Robert Lauseig après un voyage en Hollande. Mais, depuis ses heures de gloire avec la marionnette de Jean-Pierre Papin aux « Guignols » sur Canal+ et son célèbre « touche pas à mon Cacolac », ou en sponsorisant le navigateur arcachonnais Yves Parlier, son succès est retombé. A l’origine de la société, des deux familles Lanneluc et Lauseig, laitiers de pères en fils depuis le XIXème siècle, qui s’étaient associées pour créer la laiterie de la Benauge. A l’époque, en 1947, ils vendaient leurs produits sur les foires. Un temps qui nous bien loin aujourd’hui. 

                                                                                                                         Nicolas César

Crédit photo : lovebryan

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