La Socra ouvre ses portes aux jeunes générations


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 21/03/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

Malgré l’importance des activités touristiques et agricoles, le secteur industriel en Dordogne représente une entreprise sur dix et 24 000 salariés. Le secteur industriel, dominé par l’agroalimentaire, est composé de PME dynamiques, positionnées sur des marchés de niche. La plupart des jeunes de 15 – 16 ans n’ont qu’une vague idée du métier qu’il souhaite exercer plus tard et peu ont spontanément envie de se diriger vers un métier de l’industrie. Dans le cadre de la semaine de l’industrie, une classe de seconde du lycée Laure Gatet de Périgueux, a découvert la Socra, située à Marsac sur l’Isle. 
L’entreprise restaure  des objets archéologiques, des mosaïques et pavements, des ouvrages en pierre et en métal.
En France et à l’étrangerEn France et à l’étranger, la Socra déplace son équipe pluridisciplinaire composée de restaurateurs, de compagnons et de scientifiques afin d’apporter une réponse aux problèmes de conservation des oeuvres, grâce notamment à la recherche de nouvelles technologies. Elle a réalisé des chantiers prestigieux : galerie des glaces du château de Versailles, la vierge du Puy-en-Velay, celle de l’église de Saint-Louis de Sète, ou encore le portail de la cathédrale de Bordeaux, en cours de finition et les mosaïques de Ganagobie.
« Notre activité recouvre de nombreux métiers et compétences. Nous allions de solides connaissances techniques, des savoir-faire avec des connaissances en histoires de l’art » souligne Patrick Palem. Appartenant au groupe Vinci, la Socra qui compte une agence à Nanterre, emploie 35 personnes. Ses clients sont à 60 % des collectivités, 30 % l’Etat et 10 % des particuliers.  Son chiffre d’affaires est de 4 millions d’euros, en progression sur les deux dernières années grâce à des chantiers importants. L’entreprise périgourdine participe à la réalisation du fac-similé de la grotte Chauvet. Les lycéens de Laure Gatet ont pu se rendre compte à travers les échanges avec Patrick Palem, que l’industrie pouvait être synonyme d’innovation, d’insertion, de promotion, de bonnes rémunérations, surtout pour les personnes diplômées. 
En Dordogne, 6 % des élèves après la seconde optent pour des filières industrielles. C’est plus que la moyenne académique et nationale. Mais l’Académie de Bordeaux souhaite faire mieux.

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