Lasagnes à la viande de cheval : quelles conséquences pour Spanghero et ses salariés ?


France Inter
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/02/2013 PAR Nicolas César

« Je ne sais pas qui est à l’origine de cette fraude, mais ce n’est forcément pas nous, a assuré vendredi le patron de Spanghero, Barthélémy Aguerre, sur Europe 1, qui s’est dit « sidéré » par les accusations des autorités françaises.« Depuis qu’il y a eu le problème, on a analysé les pains de viande et dans certains, on a trouvé du bœuf et du cheval mélangés, ce qui prouve bien que ce n’est pas Spanghero qui a fait la magouille. La magouille vient d’ailleurs », a-t-il avancé.Depuis vendredi, les contrôles se multiplient au sein de la société pour « faire la lumière sur le fonctionnement de l’entreprise, identifier les responsabilités et voir si certains secteurs pourraient reprendre, car non impliqués dans ce scandale », a précisé le secrétaire général de la préfecture de l’Aude, Olivier Delcayrou.

Une reprise partielle de l’activité ?A ce jour, l’agrément sanitaire a été suspendu pour les trois activités de la société – stockage, transformation de la viande et plats cuisinés – et les investigations de la brigade vétérinaire pourraient permettre « d’envisager un reprise partielle des activités s’il n’y a aucune difficulté en matière de respect des consommateurs dans un secteur donné », a-t-il poursuivi. Vendredi, le maire de Castelnaudary a préconisé de limiter la suspension à l’activité viande fraîche. A noter que le ministère a laissé la porte entrouverte en insistant sur le caractère temporaire de la suspension. Selon le préfet de l’Aude Eric Freysselinard, cette suspension devrait durer une huitaine de jours dans l’attente du résultat des investigations. Les prochains jours seront décisifs pour l’avenir de Spanghero et de ses 300 salariés. Mais d’ores et déjà, le retrait de l’agrément sanitaire par le gouvernement a fait fuir tous leurs clients. Et, quels que soient les résultats de l’inspection, il sera difficile de les récupérer. Les ministres prévoient d’ailleurs d’étudier avec les représentants syndicaux, les « conditions de redémarrage de l’entreprise ». Par ailleurs, des rencontres avec les représentants de la filière bovine et des élus de l’Aude doivent avoir lieu la semaine prochaine.

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