Hydro-Québec confirme son implantation française à Lacq


Olivier Panier des Touches - Région Nouvelle-Aquitaine
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 07/12/2017 PAR Solène MÉRIC

C’est donc confirmé de la bouche même de son Président, Hydro Québec renouvelle son bail à Lacq pour au moins 3 ans, de quoi satisfaire ses partenaires au premier rang desquels Arkema, la Région ou encore la comunauté de Commune Lacq Orthez qui n’ont pas hésité à l’époque à investir pour faire venir le géant canadien en Aquitaine. A travers l’implantation de sa filiale et un laboratoire partagé avec Arkema, c’est à un véritable transfert de technologies et de compétences de recherche que se prête l’énergéticien canadien.

« Un choix stratégique important pour la région »
Un prise de risque réciproque, mais dont le jeu en vaut la chandelle, comme le rappelle notamment Alain Rousset à l’heure de discours. La « batterie du futur » qui est l’objet des recherche du laboratoire SCE France, n’est rien de moins que le pari du stockage de des énergies renouvelables qui sont par définition aléatoires puisque dépendante, du soleil, du vent, de la houle,etc… « C’est une technologie dont l’Europe a besoin, puisqu’à l’heure actuelle elle importe 98% de ses batterie de l’Asie du Sud Est. Demain l’Europe fabriquera ses batteries, et les applications industrielles qui en découlent comme les voitures électriques. », s’enthousiasme Alain Rousset. Autant de débouchés industriels et économiques qui ne peuvent qu’enchanter le Président de la Région. Un point de vue largement approuvé par Eric Martel ; « A Hydro-Québec, on ose croire qu’à partir de 2030, une très grande proportion de voitures fonctionneront à l’electricité. C’est ce à quoi nous travaillons ici, dans un partage des savoirs. Il nous faut collaborer pour arriver au plus vite au but : être présent dans les pays occidentaux et prendre notre autonomie énergétique en matière de batterie. C’est un choix stratégique important pour la région».
Une recherche menée activement par la dizaine de collaborateurs du laboratoire inauguré ce jeudi, le Président Hydro-Québec, saluant ses équipes pour leur efficacité. « Nous avons déjà un brevet approuvé et un autre est en marche ».

« Le virage énergétique du Bassin de Lacq »
Mais derrière l’enjeu stratégique de ces recherches, la présence de SCE France à Lacq est aussi un symbole pour les partenaires locaux quant au futur même du Bassin de Lacq : « Après avoir pompé le gaz acide du sous-sol, chercher aujourd’hui à rendre pérennes les énergies renouvelables, c’est le début du virage énergétique du Bassin de Lacq », pointe Alain Rousset et Jean-Jacques Cassiau-Haurie, Président de la Communauté de Communes de Lacq-Orthez. « Si nous avons encore 30 ou 40 ans d’extraction possible, il faut assurer la transition énergétique dés aujourd’hui. Et la présence de SCE France, est le reflet de cette volonté du Bassin de Lacq », souligne ce dernier.
Un enthousiasme partagé par Pierre Nerguararian, Président de Chemparc, GIP dont le rôle est de promouvoir le Bassin de Lacq, qui souligne dans ce sens non seulement l’arrivée en 2017 de la plateforme de transfert de technologie CANOE dans un nouveau bâtiment dédié aux technologies de la transition énergétique, mais aussi « la perspective de construction de deux autres bâtiments dédiés à la recherche, permettant ainsi de réunir d’ici 2020, plus d’une centaine de chercheurs de haut niveau sur le Bassin de Lacq ».

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