Le groupe Gascogne sort la tête de l’eau


Groupe Gascogne
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/04/2014 PAR Nicolas César

C’est l’arrivée au capital d’un consortium composé de deux entreprises régionales, Biolandes, société familiale produisant des huiles essentielles, et de DRT, spécialisée sur les dérivés du pin (chimie, parfumerie et cosmétique), mais aussi de la Banque publique d’investissement (BPI) et du Crédit Agricole, qui ont déclenché la signature de cet accord. Il a été conclu avec certaines de ses filiales, les créanciers bancaires, fiscaux et sociaux du groupe, Electricité et Eaux de Madagascar(EEM) et ce consortium. Ce qui entraîne un remodelage capitalistique. Le consortium va détenir une participation au moins égale aux 2/3 du capital et des droits de vote de Gascogne. La participation d’EEM serait ramenée d’environ 28,9% à environ 20% du capital de Gascogne. 

Restructuration à venirTout ceci s’accompagne d’une profonde restructuration. Le plan industriel et commercial concerne les 4 branches du groupe. Pour la branche bois, l’objectif est de préparer le positionnement à long terme de l’activité sur des secteurs en croissance et à valeur ajoutée. Les sites industriels de la branche bois pourraient être réduits. Un investissement dans une ligne de coupe-aboutage sera mis en place de même qu’une ligne de fabrication de pellets. En ce qui concerne la branche papier, il s’agit de sortir de la dépendance vis-à-vis de l’énergie fossile, notamment au travers d’un investissement dans une chaudière biomasse. La branche va devoir gagner en efficacité opérationnelle par des investissements d’automatisation ciblés permettant des gains de productivité. La branche sacs, quant à elle, doit renforcer un positionnement de spécialiste par l’investissement dans une 3e ligne plastique à Mimizan afin de suivre la forte croissance des marchés. Pour la branche complexes, qui comprend l’usine de Dax et l’usine de Linnich en Allemagne, l’objectif poursuivi est d’accélérer la croissance sur les marchés ouverts grâce à la dernière machine achetée pour le site de Dax. Les opérations de restructuration financière devraient se dérouler jusqu’en septembre 2014.

« Cet accord, conclu sous l’égide des services du Ministère, s’appuie sur un projet industriel ambitieux préservant l’ensemble des branches d’activité du groupe Gascogne et associe renforcement des fonds propres du groupe et restructuration de sa dette. Le projet industriel prévoit d’importants investissements productifs », s’est réjoui Arnaud Montebourg, le ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique. Au passage, il a salué « le volontarisme des investisseurs industriels qui permettra la préservation de cet acteur essentiel de la filière bois française et d’environ 2.000 emplois ».

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