Le Pays Basque a obtenu du Premier ministre un médiateur pour la LGV


Alain Stoll
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 02/02/2010 PAR Nicolas César

Le courrier du premier ministre, adressé le 1er février à Michel Hiriart, président de la communauté de communes Sud-Pays-Basque et à ses collègues souligne que Marie-Line Meaux devra assurer une concertation avec « les élus, les associations et la population ». Elle travaillera par ailleurs « en étroite concertation avec Réseau ferré de France (RFF), afin que des études et concertations complémentaires soient conduites ». Ces travaux, qui doivent se dérouler jusqu’en mai, doivent permettre qu’un « fuseau précis pour le Pays basque soit présenté au prochain comité de pilotage » du projet LGV.

Une médiatrice, en trompe l’oeil ?

Interrogé sur la portée de cette nomination, Michel Hiriart s’est déclaré « satisfait » que lui et ses collègues aient « été écoutés », tout en estimant que « la mission ne porte pas tout à fait sur le sujet dont nous voulions parler ». « Nous ne parlons pas d’un projet d’intégration d’une ligne nouvelle, mais de la modernisation des voies existantes », a-t-il dit. « On l’entendra, elle nous écoutera », a-t-il clamé. De son côté, le président du Collectif d’associations de défense de l’environnement (Cade), Victor Pachon, a déclaré de son côté que « le cadre de la mission paraissait très étroit ». « S’il ne s’agit que d’insérer la voie nouvelle, je souhaite de bonnes vacances à Mme Meaux au Pays basque », a-t-il lancé. « Je suis à moitié satisfait. La médiatrice est là pour nous parler de la nouvelle ligne. Mais, c’est un premier pas », déclare Jean-Louis Laduche, le maire d’Ascain. Pour rappel, près de 15 000 personnes ont manifesté le 26 janvier entre Hendaye  et Irun contre la création d’une nouvelle ligne pour la LGV.

« Ce serait une surprise effectivement de voir le premier Ministre, qui appuie le projet, accepter de remettre en question le principe même de ces nouvelles lignes », reconnaît Etienne Pichier, chef de pôle RFF à Bordeaux. Pour ce responsable, la médiation doit surtout permettre de trouver un consensus, « même à minima », sur les conditions de traversée du territoire, en termes d’aménagement, mais sans déboucher sur la « segmentation » de la réflexion sur le seul tronçon Bayonne-Hendaye. « Si l’on tire tous dans le même sens, on obtiendra peut-être quelque chose », conclut Jean-Louis Laduche.

Nicolas César

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