Les Belges, premier investisseur étranger dans la viticulture bordelaise


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Publication PUBLIÉ LE 28/05/2013 PAR Nicolas César

Ce troisième G-Vin est franco-belge jusque dans son organisation avec comme têtes de pont, le Bordelais, Barthélémy, ancien président de l’Association de la presse du vin, membre du club de la presse de Bordeaux, partenaire de l’opération, et le journaliste belge Bernard Sirot. Car, ce pays a un vrai poids, historique, dans la viticulture bordelaise. La Belgique est le premier investisseur étranger dans le Bordelais. Et, côté exportations, « c’est le troisième client en volume après la Chine et le Royaume-Uni et le sixième en valeur », fait remarquer Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB. En 2012, cette destination a progressé de 12 % avec 255 000 hectolitres pour une valeur de 141 millions d’euros (+ 20 %).

La fête du vin de Bordeaux bientôt en Belgique« Il faut savoir que trois quarts des Flamands consomment plus de vin que de bière », souligne Christophe Chateau. Et, cette appétence pour les vins de Bordeaux est historique. Les Belges sont présents dans le Bordelais depuis cinq siècles. Ce sont des marchands avisés, des investisseurs conséquents, des connaisseurs et des ambassadeurs-nés. Et, chez eux, les jeunes boivent du vin, contrairement aux Français. De même les vins de Bordeaux sont plus présents dans les cartes des restaurants en Belgique, qu’en France… Les Belges ont été précurseurs de certains changements. Par exemple, « ils ont devancé cette passion pour l’oenotourisme », rappelle Barthélèmy. La belle histoire va se prolonger demain. Une Fête du vin de Bordeaux devrait être organisée l’année prochaine à Bruxelles.

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