Les quatre défis du Crédit Agricole d’Aquitaine


Crédit Agricole Aquitaine
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Temps de lecture 3 min

Publication PUBLIÉ LE 01/07/2014 PAR Joël AUBERT

Pareille ambition est résumée dans quatre défis , le défi territoire, le défi commercial, le défi performance, le défi humain. Le premier de ces défis, dans les trois départements d’Aquitaine (Gironde, Landes, Lot-et-Garonne) où la Caisse est présente et touche un aquitain sur trois est, évidemment, d’augmenter sa part de marché. Et, là, la « grande priorité » selon le mot de Jack Bouin, c’est de développer sa position sur la métropole de Bordeaux, de passer à un client sur 5 à un sur quatre, en ouvrant des agences mai aussi en imaginant des « concepts nouveaux », y compris des agences éphémères, sinon mobiles, avec un maître mot, à l’heure où les technologies, le numérique contribuent à décentraliser les services: proximité. L’idée de « maison des entreprises », dédiée par priorité aux plus petites, aux professions libérales, fait du chemin et a été expérimentée avec réussite à Artigues près Bordeaux. « Nous voulons inventer la banque multicanal de proximité mais le conseil physique restera le pivot de notre présence sur le territoire » ajoute le directeur général. Pour y parvenir 80 millions d’euros seront investis à raison de 20 par an pendant quatre ans. Un effort supplémentaire de 5 millions par an.

Le défi commercial, on l’aura compris est inséparable du défi territoire; il a la prétention de prendre en compte l’évolution des comportements des clients qui souhaitent accéder aux services de la banque »où je veux et quand je veux ».

La métropole en premier mais les filières traditionnelles aussiEst-ce à dire que l »objectif premier de la banque qui porte un nom, « métropole », la détournerait de son engagement dans les filières où elle est déjà fortement implantée, en premier lieu l’agriculture, l’agroalimentaire, la viticulture, la sylviculture? Elle entend, au contraire, devenir partenaire des autres filières régionales et elle cite l’aéronautique, le tourisme, l’économie numérique, la santé, l’immobilier, l’énergie. Interrogé sur l’accompagnement de la viticulture qui a connu une année 2013 très difficile, compte tenu de la faible récolte liée à la coulure at aux orages de grêle, Jack Bouin a confirmé la mise en oeuvre d’un dispositif nouveau pour les agriculteurs qui se seront assurés entre le 1° juin et le 30 octobre, le prêt à taux zéro, rendu possible par la prise en charge par le Département et la Région à hauteur de 1% chacun du prêt à 2% proposé par le Crédit agricole. Autre initiative, celle en direction du secteur de la forêt: la création d’un Compte d’investissement Forestier d’Assurance, le CIFA qui est né d’un partenariat entre le Syndicat des Sylviculteurs du Sud Ouest et le Crédit Agricole d’Aquitaine; un support d’épargne réservé aux détenteurs d’assurance qui doit leur permettre de se constituer une réserve financière de précaution au cas où ils devraient financer leurs travaux forestiers, après un  sinistre.

Le soutien des filières traditionnelles est inséparable, selon Jack Bouin, de l’ambition d’être à l’affût de toutes les inititaives porteuses de développement; il en est ainsi à propos de « Bordeaux French Tech ». Une réflexion, à ce sujet, est en cours avec la ville de Bordeaux pour envissager d’ouvrir un village de l’innovation sur le modèle de celui réalisé, à Paris, dans le cadre de la Caisse nationale, rue de La Boétie.

Performance et décentralisationLe projet d’entreprise que le Crédit agricole d’Aquitaine ne prendra sa mesure à coté des deux défis déjà évoqués, territoire et commercial, que s’il est rendu possible par la réussite des deux autres déclinés par son directeur général, le « défi performance et le défi humain ». Le premier de deux passe par des progrès de productiovité, tous les services du siège devant « se transformer en centre de performance »; les agences décentralisées et leurs responsables bénéficiant d’un renforcement de leurs délégations, y compris au niveau de l’offre de crédit. Quant au défi humain, il résultera d’un travail plus étroit entre « salariés et coopérateurs ». Pour convaincre de la pertinence de son crédo, la banque régionale met en avant son nouveau label: « la banque régionale par excellence »  dont son directeur régional aime à répéter qu’elle est » une banque coopérative régionale et que l’épargne des Aquitains finance les projets des Aquitains ».

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