Les vins de Bergerac en quête de notoriété et de compétitivité


Claude-Hélène Yvard
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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/01/2013 PAR Claude-Hélène Yvard

 Les vins de Bergerac, qui regroupent treize appellations, dont 8 en AOC (Appellations d’origine contrôlée) représentent 12 227 hectares en production. La filière fait travailler plus de 5000 personnes en Bergeracois. Ce 28 janvier, à l’occasion de l’assemblée générale du CIVRB (conseil interprofessionnel des vins de Bergerac), la situation économique de la dernière campagne (2011-2012) laisse apparaître un bilan en demi-teinte, avec une baisse des rendements et des surfaces. Le vignoble de Bergerac a perdu 13 % de sa surface sur les cinq dernières années.
Parmi les points positifs, on observe qu’après une baisse relativement importante sur la campagne 2010-2011, les ventes en bouteilles ont repris le chemin de la croissance sur l’ensemble des appellations . Le CIVRB note une diminution des ventes en vrac. Les cours du vrac ont plutôt bien résisté. Deux appellations, le bergerac rosé et surtout le monbazillac poursuivent leur croissance. Autre point positif : « les stocks, les récoltes et les ventes de vin s’équilibraient en 2012 », a souligné Michel Delpon
Le marché français représente 89 % des ventes, contre 11 % à l’export. Dans un contexte général de stagnation du marché en grande distribution, les vins de Bergerac parviennent à conquérir des parts de marché +2,44 %. Cette progression en volume s’accompagne d’une progression en valeur de +5,80 %.
Le CIVRB entend poursuivre ses importantes campagnes de communication sur le marché français et à l’international : pour 100 euros de cotisation collectée, 70 euros sont consacrés aux actions de communication et de promotion. Le vignoble bergeracois souffre d’un déficit de notoriété. À l’international, la Belgique, le Royaume-Uni, et les Pays-Bas constituent le trio de tête. La Chine occupe la quatrième place depuis 2011, grâce à de vastes campagnes de promotion sur ce pays.

Assurer la rentabilité des entreprises. Au cours de l’assemblée générale du 29 janvier, Michel Delpon, président de l’Interprofession s’est inquiété que « la rentabilité des entreprises n’est pas atteinte dans de nombreux cas. » Il a annoncé « la mise en place d’une étude d’envergure afin d’analyser sans le détail, l’activité et les performances des entreprises viticoles du Bergeracois. » « Notre objectif est de mettre en évidence les schémas gagnants, les étudier, prendre en considération les évolutions réglementaires, environnementales et sociétales afin d’inventer la viticulture de demain en Bergeracois, une viticulture à même d’embaucher, d’investir, et de se développer. » 

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