Pour faire face à la crise économique, la CCI de Bordeaux crée « SOS entreprises »


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Publication PUBLIÉ LE 27/10/2008 PAR Nicolas César

« Il est certain que les 40 000 PME girondines vont être touchées d’une façon ou d’une autre par la crise économique », avance Laurent Courbu, président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Bordeaux. En Aquitaine, 8 entreprises sur 10 sont des PME. Les dernières statistiques sont assez alarmantes. Les dépôts de bilan ont augmenté de 11% en septembre par rapport à l’an dernier. « Nous avons eu 639 liquidations d’entreprises sur les 9 derniers mois contre 570 sur les 12 derniers mois en 2007. C’est là que l’on voit l’énorme fragilité des PME qui ont peu de fonds propres et ne sont pas armées face à cette crise », s’inquiète Laurent Courbu. Parmi les secteurs les plus touchés, l’immobilier, le bâtiment, l’automobile (Ford et ses sous-traitants…). Selon lui, un des indices les plus révélateurs est la baisse de 5,5% du trafic entre l’aéroport de Bordeaux et Orly en septembre-octobre. Sans compter, qu’il y a « un ralentissement de l’investissement partout », ajoute-t-il.

Une cellule de 17 personnes pour aider les PME en difficulté

Pour aider les entreprises à traverser la crise et à faire face notamment face à la restriction des crédits de la part des banques, la CCI vient donc de mettre en place « SOS entreprises ». Cette cellule, composée de 17 personnes, a pour but d’aider les PME et les TPE à bénéficier des dispositifs d’aides du gouvernement (exonérations des taxes professionnelles pour les entreprises qui investissent entre 2008 et 2009…). « Notre rôle est d’être l’interface entre le gouvernement et l’entreprise. La pire des choses serait que les aides de l’Etat ne soient pas utilisées », souligne Laurent Courbu.

Conquérir des marchés à l’étranger pour faire face à la crise

Par ailleurs, la CCI entend aider les entreprises de la région à conquérir des marchés à l’étranger, et rechercher des investisseurs étrangers susceptibles d’investir sur notre territoire, car « pendant une période indéterminée le marché national sera saturé ». « Récemment, nous avons été à Dublin avec des entreprises de l’agroalimentaire pour leur permettre d’accéder à des marchés, que nous avions prospectés », rappelle Laurent Courbu.

Nicolas César

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