Près de 10 000 manifestants à Bordeaux à l’appel des syndicats


Le cortège est un peu étiré mais il est long... Près de 10 000 personnes ont défilé mardi 23 mars à Bordeaux pour l'emploi, le pouvoir d'achat et la retraite à 60 ans. L'appel des syndicats a été entendu. A noter une forte présence du privé aux côtés

Damien Gouiffes | Aqui
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 23/03/2010 PAR Vincent Goulet

Jour de soleil, comme une invitation à aller battre le pavé après avoir battu la droite dans les urnes. Une sorte de troisième tour social qui se cherche, même si le cortège de ce matinétait revendicatif sans être véritablement dynamique.

La CGT ouvre la marche, en nombre, avec de nombreux salariés du privé, comme les Ford, inquiets pour leurs emplois. Les adhérents de la CFDT sont plus clairsemés, très vite suivis des militants de Solidaire qui, plus nombreux et dynamiques, exigent le « maintien de la retraite à 60 ans et à taux plein ». Puis viennent l’UNSA et la FSU, avec son cortège d’enseignants. A voir le nombre de jeunes profs et instits qui rongent leur frein, on se dit que la gestion à l’économie de l’Education nationale ne va pas pouvoir durer éternellement… « Enseignant, un métier qui s’apprend », répètent en boucle les mégaphones en écho à la « mastérisation » de la formation des professeurs qui, décidément, ne passe pas.

Pourtant, alors qu’à l’Université de Bordeaux 3 on s’interroge sur cette réforme qui diminue drastiquement le volume de la formation pratique des jeunes enseignants, il y avait bien peu d’étudiants dans le cortège.

Force ouvrière ayant fait bande à part, préférant se concentrer sur le seul mot d’ordre des retraites, les partis politiques ferment le cortège : un bon groupe de socialistes, quelques écologistes ainsi qu’une poignée de militants de Lutte ouvrière, du NPA ou du Parti de gauche, ceux du PCF étant dispersés dans le cortège.

Véritable tour de chauffe ou simple manifestation de circonstance ? L’avenir le dira mais une partie des salariés de ce pays ne semblent pas prêts à attendre deux ans pour remettre sur le tapis la question de la politique économique et de la redistribution des richesses.


Vincent Goulet

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