Quand EDF rencontre ses actionnaires bordelais…


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 30/09/2009 PAR Solène MÉRIC

Après avoir fait une présentation convenue de l’entreprise tant dans son rôle de production, de transport et distribution ainsi que de commercialisation de l’électricité, Gilles Gateau a annoncé qu’EDF se tournait « résolument dans l’ère de l’après pétrole » dans ses perspectives stratégiques pour les années à venir. N’en déplaise aux opposants au nucléaire, l’idée première est de s’inscrire comme « un leader du renouveau dans le monde du nucléaire » ; pour preuve, les grands projets de construction d’EPR (les réacteurs nucleaires nouvelle génération) en France (deux projets) mais aussi aux Royaume Uni, aux Etats-Unis et en Chine. L’après pétrole cela vise également « le développement de l’éco-efficacité énergétique et des énergies renouvelables » dans lesquels Gilles Gateau a affirmé qu’EDF investirait à la même hauteur que pour les EPR, à savoir 4 milliards d’euros. Place donc à l’éolien, au photovoltaïque ou encore au développement des énergies marines avec les hydroliennes, sortes d’éoliennes sous-marine qui utiliseraient les courants marins.

« Une entreprise très robuste »
Concernant la position d’EDF face à la crise, Gilles Gateau s’est montré rassurant envers les actionnaires affirmant que si la consommation avait légèrement baissée chez les industriels, l’entreprise reste « très robuste car elle a la chance de vendre un produit vital ». Pour preuve « EDF maintient un niveau élevé d’investissement opérationnel (7,5 milliards d’euros en France). » Après ce discours rassurant, vint le temps, plus agité, des questions. Beaucoup de sujets taraudaient le public. De l’augmentation des tarifs souhaités par EDF cet été, à la tempête Klauss en passant par les avantages sur factures d’électricité des employés EDF, la difficulté de visiter la centrale du Blayais et au changement du PDG du groupe, les questions ont fusé tout azimut et en ordre dispersée.

« L’augmentation des tarifs est nécessaire »
La question sur l’augmentation des tarifs a permis à Dominique Lagarde d’enfoncer le clou sur, selon lui, « la nécessité de cette augmentation de 20% des tarifs sur trois ans afin que les investissements envisagés puissent être couverts convenablement ». Concernant la tempête Klaus le Directeur général délégué a spécifié qu’il ne pouvait « évidemment pas » être envisagé un enfouissement de toutes les lignes mais que la priorité serait mise sur les endroits à risque. M Cuerq a, sur ce point, précisé que concernant le département des Landes, il était prévu l’enfouissement d’environ 1000 kilomètres de ligne à risque. Quant aux réactions en Bourse suite au changement de Président du groupe EDF, Dominique Lagarde a objecté qu’il ne pouvait répondre, car il n’a « aucun talent pour prédire l’avenir ». Les réponses ont semblé satisfaire le public.

Solène Méric

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