Thomas Samuel, le Bordelais qui révolutionne l’éclairage dans les pays émergents


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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 10/12/2014 PAR Nicolas César

Peu de chefs d’entreprises de sa trempe ont commencé leur carrière dans une ONG… Après ses études d’ingénieur à la Rochelle, Thomas Samuel a décidé de voyager dans le monde de 2005 à 2010 et de s’engager comme volontaire auprès d’ONG, spécialisées dans l’électrification rurale. Là, il a mesuré combien l’éclairage public était encore absent ou défaillant en Afrique et en Asie. Ainsi, en 2010, en Inde, il a constaté que les lampadaires à Led solaires installés fonctionnaient mal. Car, leurs batteries, en plomb, ne résistent pas aux fortes chaleurs des climats tropicaux.

Une entreprise promise à un bel avenirIl est alors revenu en France avec l’ambition de concevoir des lampadaires Led solaires adaptés à ces pays émergents. A Bordeaux, il a lancé un programme de recherche et développement d’1,3 million d’euros sur des batteries à base de nickel-hydrure métallique (NiMH), en partenariat avec la Saft, leader mondial des batteries et le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives). Un pari osé. Mais, aujourd’hui, ses batteries résistent aux températures élevées des climats tropicaux et elles ont une durée de vie de dix ans, contre un an pour les batteries en plomb. Autre innovation majeure, grâce à un système électronique « intelligent », ses lampadaires Led sont capables d’optimiser la gestion du stockage d’énergie et d’adapter la luminosité du lampadaire en fonction du niveau de l’ensoleillement. « Nos lampadaires sont donc 100% autonomes », met en avant Thomas Samuel. Résultat, il n’y a plus de « black out ». « Ce qui permet de développer de nouvelles activités économiques la nuit », souligne-t-il. L’entreprise, qui emploie actuellement vingt salariés, s’apprête à changer de dimension. Dans les trois prochaines années, 14 millions d’euros devraient être investis dans son usine située sur l’Ecoparc de Blanquefort, avec l’aide de la BPI, de la Région, du CEA… « En 2017, nous visons les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires », dévoile-t-il. 

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