Tourisme : un premier bilan après le 15 août


Le mois de juillet n'a pas tenu ses promesses. La faute à une météo capricieuse. Mais si la saison n'a pas été dramatique pour la côte, cette situation a surtout permis au tourisme urbain de connaître une saison exceptionnelle. En particulier à Borde

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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/08/2007 PAR Audrey Morellato

La météo du mois de juillet n’a pas été propice au tourisme balnéaire. En effet, le mauvais temps prolongé n’a pas attiré les foules sur les côtes aquitaines. Si les réservations ont presque toutes été confirmées, les places libres qui restaient dans les campings sont, elles, restées disponibles. « C’est le tourisme de passage qui a fait défaut cette année au cours du mois de juillet pour les hébergements » remarque Laurence Vayssiere, de l’Office de tourisme d’Arcachon. Ceux qui n’avaient pas encore organisé leurs vacances ont visiblement cherché le soleil du côté de la Méditerranée. « Toutefois le début de saison n’a pas été dramatique et le mois d’août s’annonce excellent » explique Laurence Vayssière.

Bordeaux: le phénomène UNESCO

Si le mois de juillet a été moins chaud que prévu, il n’a pourtant pas fait que des mécontents. En effet, en Aquitaine, on constate que le tourisme urbain connaît une année exceptionnelle, notamment à Bordeaux. Gwenaelle Towse, de l’Office de tourisme de Bordeaux, le confirme : « 2006 était déjà une très bonne année, 2007 est une année exceptionnelle. » En plus de la météo qui a détourné les touristes des plages, elle constate un véritable « phénomène Unesco ». La ville de Bordeaux vient en effet d’être classée patrimoine mondial par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

« C’est visiblement un argument fort pour attirer les visiteurs. Et pas seulement les Français » précise-t-elle. Ces derniers ne représentent d’ailleurs que la moitié des participations aux visites de la ville. Pour le reste, une majorité d’anglophones puisqu’entre le Royaume-Uni et l’Amérique du Nord, ils représentent à eux seuls plus de 40% des étrangers !

Le glacier « Ô Sorbet d’Amour » de Bordeaux, quant à lui, a réussi à sauver son été. « On a fait des travaux cet hiver pour élargir notre gamme » explique Sandra Draga. Le glacier propose désormais une partie crêperie. « En juillet, finalement, on a surtout vendu des crêpes. Ce n’est pas ce qui était prévu mais au moins on avait quelque chose à proposer… ». Heureusement les journées d’août s’annoncent plus chaudes…

Audrey Morellato

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