Trois questions à Didier Armand, Président de l’Union des Maisons Françaises en Gironde


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 12/09/2012 PAR Solène MÉRIC

@qui!: Dans un contexte de crise économique et immobilière, quelle est la situation de la maison neuve en Aquitaine? Est-elle différente de la situation nationale, et si oui pourquoi?
Didier Armand: Les ventes en Aquitaine, sur les 12 derniers mois, se sont tassées sur les derniers chiffres à -17% alors que la moyenne nationale affiche -18% avec des amplitudes considérablement allant de -30% dans le Languedoc Roussillon à -10% dans l’Est? Ce qui nous fait nous maintenir au-dessus de la moyenne nationale, c’est notre activité dans le cadre de la résidence secondaire dû à l’attractivité de la Région mais surtout grâce au dynamisme des constructeurs de l’Union des Maisons Françaises, qui ont su adapter leur offre à la demande sur un rapport qualité/prix parfaitement maîtrisé.

« 75% des Aquitains vivent en maison individuelle »@!: En milieu de semaine dernière, Cécile Duflot a annoncé les grandes lignes d’une future loi sur le logement. Celle-ci fait la part belle aux propositions visant la construction de logements sociaux collectifs, laissant quelque peu de côté la construction de maisons individuelles neuves. Quel est votre regard sur ces annonces gouvernementales? Le logement privé est-il donc dans l’impasse et sans réelle possibilité de voir s’améliorer les choses?
D.A.: Tout ce qui favorise le logement et donc la filière du bâtiment ne peut être que favorable pour notre pays. En ce qui concerne les 500 000 logements par an pour le quinquennat, je reste très dubitatif car cela n’a jamais été réalisé depuis 1976. La session des 930 terrains semble tout à fait insuffisante surtout si une grande partie a déjà été vendue ou optionnée. Un inventaire sérieux reste à faire. En tout état de cause, cela ne suffira pas. La valeur d’ajustement du logement social devra passée par la maison individuelle parce que c’est le logement souhaité par les Aquitains. Aujourd’hui, 75% des Aquitains vivent en maison individuelle, ce qui est au-dessus de la moyenne nationale et ce type de logement s’adapte parfaitement sur tous les territoires urbains et péri-urbains dans le cadre de la division parcellaire et sur le reste du territoire encore appelé zone C. Je compte sur la clairvoyance du Gouvernement pour prendre en compte cette dimension économique et sociale.

@!: C’est dans ce contexte que vous organisez à Bordeaux, et pour la troisième édition le Salon de la Maison neuve. Quel est alors l’objectif de ce Salon? Concrètement, les particuliers pourront-ils y trouver des solutions pour parvenir à se loger en maison individuelle de manière abordable?
D.A.: A quatre mois de la mise en place de la RT 2012 (règlementation thermique 2012, ndlr), nous sommes tout à fait prêts à présenter aux visiteurs la nouvelle réglementation et les systèmes constructifs qui y sont liés. C’est pour nous l’occasion de montrer la performance de nos maisons et le rapport qualité/prix que nous évoquions tout à l’heure. De plus, je pense que l’intérêt des visiteurs est toujours aussi vif. Seule inconnue: la nouvelle mouture du prêt à taux zéro qui risque d’impacter la solvabilité des primo-accédants. Quoiqu’il en soit toute la filière de la maison individuelle, constructeurs, industriels, experts en tout genre et prêteurs, sauront renseigner tous les visiteurs en personnalisant une offre adaptée, ce qui est la particularité des constructeurs de l’Union des Maisons Françaises.

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