Un regain d’optimisme pour les vins de Bordeaux


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Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 19/12/2016 PAR Claude-Hélène Yvard

« Nous avons aujourd’hui l’immense satisfaction d’une très belle récolte 2016, surtout pour sa qualité mais aussi par les rendements, plus généreux, qui vont nous rapprocher d’une production totale de 5,7 millions d’hectolitres en vins sous AOP », a déclaré Allan Sichel, président du CIVB, lors de l’assemblée générale qui a eu lieu ce lundi. Cette bonne nouvelle tombe à pic pour les professionnels du Bordelais, qui ont vécu une année noire en 2013 avec seulement 3,84 millions d’hectolitres produits cette année-là, et les deux millésimes suivants 2014 et 2015, pauvres en volumes. Selon Allan Sichel, la récolte 2016 devrait permettre d’atteindre les objectifs fixés par la profession. « Afin de respecter notre budget 2017, nous devons atteindre une commercialisation de 5,3 Mhl, représentant une augmentation de 9% des volumes vendus par rapport à l’année 2016 a-t-il souligné. Une commercialisation de 5,30 millions d’hectolitres équivaut à 30, c’est 1,2 million de recettes supplémentaires. »Après un déficit au budget de 440 000 euros, les ressources supplémentaires espérées grâce à la bonne récolte 2016 laisse présager un budget 2017 en équilibre. Pour atteindre ses objectifs, l’interprofession poursuivre ses efforts pour gagner des parts de marché dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Comment ? en faisant preuve d’innovation, en profitant de sur la bonne image dont jouit Bordeaux actuellement, en donnant envie à l’amateur, au visiteur de mieux connaître le monde des vins de Bordeaux, par la pédagogie et la découverte. On peut citer comme exemple, la création des bars à vins : un nouveau est annoncé à Séoul en 017, après celui de Fukuoka au Japon créé à l’automne 2015 ou l’école du vin de Bordeaux, qui forme 7500 personnes par an. 

Relever les défis sociétaux

Allan Sichel a rappelé les différents défis que doivent mener les viticulteurs et négociants bordelais : défi de commercialisation, de la communication, déf de créer des synergies et bien sûr enjeux sociétaux sur lesquels il est revenu. « En ce qui concerne les attentes sociétales, nous avons une prise de conscience forte des opérateurs qui enchaîne une évolution des mentalités. En 2014, 35 % de la filière était engagée dans une démarche environnementale, en 2015, 45 %. Notre objectif affiché est d’accompagner 100 % des entreprises vers une démarche certifiée. Notre interprofession met en place des outils pour partager les bonnes pratiques et atteindre les objectifs fixés, comme la réduction de l’usage des pesticicides . Tous les acteurs avancent dans la même direction : réduire l’impact environnemental et privilégier le bien vivre ensemble.

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