Une croissance économique confirmée en Nouvelle-Aquitaine


Banque de France
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
Temps de lecture 2 min

Publication PUBLIÉ LE 17/09/2018 PAR Sybille Rousseau

La Nouvelle-Aquitaine est une région attractive ! Même si les entreprises prévoyaient une plus forte croissance, à mi-année les chiffres sont positifs. Certes dans le secteur de l’industrie, une augmentation de 3,7 % du chiffre d’affaires des entreprises était prévue. L’enquête menée par la Banque de France révèle une prévision de croissance de 3,1 % à mi-année. « Ce chiffre est le résultat d’une corrélation d’événements. Tout d’abord, le contexte national et international avec la politique américaine et la menace protectionniste qui crée des inquiétudes, la situation délicate dans certains pays et notamment en Amérique du Sud. Ces facteurs ont entraîné un léger trou d’air au début de l’année », précise Thierry Blot. Aussi, certaines entreprises ont été confrontées à des problèmes d’approvisionnement et/ou de recrutement. La tendance est tout de même positive même si la prévision était légèrement supérieure à ce chiffre. Les services marchands confirment leur bonne santé économiqueDans les services marchands, la tendance est tout autre. En effet, une augmentation de 2,9 % du chiffre d’affaires était prévue. En fin de compte, l’enquête de la Banque de France révèle une hausse prévisionnelle à mi-année de 5,5 %. « La digitalisation des entreprises en est la raison première. Les entreprises ont besoin de prendre le virage du numérique. Donc, elles sont en demande de professionnels de la discipline. » Même tendance du côté de la construction. Une hausse de 3,2 % du chiffre d’affaires était prévue. En réalité, aujourd’hui, la progression prévisionnelle est de 4,6 %. « Les entreprises du second-œuvre et des travaux publics ont révisé positivement leurs perspectives de production ». Prévisions d’embauche revue à la baisse dans tous les secteurs Industrie (+ 0,2 % au lieu de + 0,9 %), services marchands (+ 0,8 % au lieu de 1,9 %) et construction (+ 1,2 % au lieu de 1,8 %), tous ces secteurs d’activité revoient à la baisse leur prévision d’emploi. « Il persiste une inadéquation entre l’offre et la demande. Les chauffeurs routiers sont très difficiles à recruter par exemple. En Lot-et-Garonne, les transporteurs peinent à trouver la perle rare. Le Gouvernement travaille à de nouvelles mesures notamment en mettant en place de nouvelles formations », assure Thierry Blot. En construction, la raison est tout autre. « Certaines entreprises s’étaient positionnées sur des chantiers en métropole bordelaise. Seulement voilà, les appels d’offre se sont contractés. Du coup, le gros œuvre qui prévoyait une hausse de 0,9 % du nombre d’embauches a dû revoir ses chiffres prévisionnels à la baisse à – 3,5 %. » Enfin, concernant les investissements, tous secteurs confondus, le son de cloche est le même. Les investissements restent une priorité pour dynamiser l’activité.

Partagez l'article !
Copier le lien Partager sur FaceBook Partager sur Twitter Partager sur Linkedin Imprimer
On en parle ! Nouvelle-Aquitaine
À lire ! ÉCONOMIE > Nos derniers articles