Une pétition pour soutenir le village des marques de Saint-André-de-Cubzac


CDC Cubzaguais
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Temps de lecture 1 min

Publication PUBLIÉ LE 02/08/2012 PAR Nicolas César

Validé le 6 juin en Commission départementale d’aménagement commercial, le village des marques de Saint-André-de-Cubzac (23 404 m2) qui devrait faire éclore une centaine de boutiques de vêtements à prix dégriffés (de -30 à -70%), inquiète les commerçants bordelais. Il sera situé à une vingtaine de kilomètres de la capitale aquitaine, en bordure de l’autoroute A10 Bordeaux-Paris. Le maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, a déposé le 13 juillet un recours contre ce projet pour « la défense du commerce de centre-ville » devant la Commission nationale d’aménagement commercial (CNAC). Christian Mabille, président de la communauté de communes du Cubzaguais, qui représente 10 communes et 21 500 habitants, n’entend pas se laisser faire. « À lui seul, ce village devrait créer 750 emplois à temps plein. Des emplois locaux. C’est 200 millions d’euros d’investissement au total. Pourquoi refuse-t-on à nos territoires de se développer en pleine période de crise ? », s’insurge-t-il.

« Le village des marques va booster le bassin bordelais »
L’élu assure que les Villages des marques, installés près de grands axes autoroutiers captent une clientèle bien spécifique. C’est aussi l’avis du socialiste Philippe Dorthe. Conseiller général à Bordeaux, il se dit « très étonné par la position des commerçants bordelais, qui, au demeurant, doivent être par principe pour la libre entreprise et pour la concurrence, essence même de la dynamique commerciale. Pourquoi crier au loup et dénoncer cette bonne initiative qui va « booster » le bassin bordelais ? ». « Contrairement à ce que peuvent dire certains, un Village des Marques aux portes d’une grande ville apporte un appel d’air commercial aux agglomérations limitrophes. Un village des marques est avant tout un produit de « tourisme commercial », avance-t-il. La réponse de la CNAC sur le recours doit intervenir d’ici novembre. Si elle valide le projet, le chantier pourrait débuter en 2013 avec pour objectif d’ouvrir une première tranche (15 000 m²) en 2014. « On ira jusqu’au bout », prévient Christian Mabille. « Dans le contexte actuel de crise, ce serait injuste que ce projet ne voit pas le jour », conclut-il.

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