» Terres de Jim »: comme une avant garde en Aquitaine

La douceur du climat, les journées ensoleillées et les nuits fraîches, des paysages verts comme aux plus beaux jours du printemps, composent un environnement de grand agrément pour ceux qui ne font pas que du recto verso, à la plage, le fin du fin de leurs congés. Faut-il souligner aussi que dans cette Aquitaine qui accueille chaque année beaucoup de nouveaux venus, la pratique du tourisme intra régional, entre patrimoine, randonnées et gastronomie ne peut que se développer. Une perspective réjouissante entre tourisme urbain de découverte que Bordeaux, par exemple, illustre chaque jour davantage de façon impressionnante et séjours dans le cœur du pays où l'oenotourisme, les Marchés de producteurs de pays, la qualité des initiatives culturelles concourent à dynamiser des territoires qui en ont grand besoin.

A l'heure où la question du climat à venir est devenue assez prégnante pour justifier de prochaines adaptations de l'économie, il est sûrement nécessaire de penser un tourisme singulier. Il est prêt à éclore dans un pays de cocagne dont le périmètre va s'étendre à des contrées, riches elles-aussi de nombre d'atouts. Pensons entre autres aux Charentes à leur vignoble, à leur histoire, aux îles, au Marais poitevin...

D'autres sauront mieux que nous imaginer le rôle d'entraînement d'un tourisme renouvelé dans une France dont il reste l'un des derniers secteurs forts de son économie. Comme l'agriculture l'est encore malgré la moindre protection de l'Europe, son ouverture au grand large et les inquiétudes légitimes que suscitent les négociations sur la libéralisation des échanges, ce « traité transatlantique » qui tétanise une profession. Au demeurant, celle-ci et « Terres de Jim » l'a éloquemment souligné, dispose d'une jeunesse entreprenante et plus que jamais attentive aux aspirations de la société. A bien des égards elle est l'avant-garde d'une région qui ne renonce à rien pour bâtir son développement des années 2020-2050.