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L'ÉDITO

 par Joël AUBERT Joël AUBERT
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01/02/2015

Avec vous continuons à bâtir un Aqui.fr indépendant, au coeur de sa région

Nous vivions un vrai moment d'information en tête à tête, de partage aussi, l'occasion de dire au contact des lecteurs qu'un journal en ligne comme le nôtre ne pouvait vivre et se développer sans leur soutien. Qu'il émane, aujourd'hui, du don ou, demain, de la participation financière de ceux qui le lisent. En quelque sorte, nous menions une manière de campagne de communication dont nous n'avions pas imaginé qu'elle serait autant nécessaire : présenter, expliquer, écouter, répondre. Et souligner les enjeux de la présence d'un média indépendant dont l'exigence de qualité est la marque de fabrique.

Cette étape franchie nous ne comptons pas baisser les bras, même si les temps sont durs. Rappelons au passage que le don reste et restera toujours possible par le biais de notre plate-forme professionnelle « J'aime l'info » directement accessible depuis notre site aqui.fr, celle-là même qui délivrera prochainement les attestations fiscales correspondant aux dons issus de la campagne de crowdfunding qui s'est achevée ce 31 janvier. Ce rappel vaut et vaudra, notamment, pour les entreprises qui n'en auraient pas eu connaissance et voudraient nous accompagner par le biais du mécénat. Redisons-le ici en pensant à celles qui ont joué le jeu et vis à vis desquelles nous nous sentons en pleine reconnaissance et, pour tout dire, en phase avec leur engagement au service d'une ville, d'une région, de la qualité des biens et des services qu'elles y créent.

Certaines qui ne pouvaient participer, qu'elles appartiennent au secteur privé ou coopératif, des collectivités aussi, ont choisi de soutenir aqui.fr via la publicité alors qu'il était peu probable qu'elles en aient eu l'idée au préalable. Une dynamique a ainsi vu le jour ; nous nous promettons de la faire fructifier.

Il nous faut d'autant plus persévérer dans l'entreprise de financement de notre média que, comme tous ses confrères, il cherche à se donner un modèle économique pérenne. Malgré les réticences du citoyen lecteur qui a perdu l'habitude de contribuer à payer pour s'informer, malgré cette gratuité, péché originel du net, nous avons la conviction qu'il est possible de progresser sur la voie d'un abonnement qui permette non seulement de tenir le cap mais, plus encore, de proposer un journalisme plus complet où le travail de fond, l'enquête prennent toute leur place.
Telle est notre ambition ! Nous y travaillons ; aidez-nous à relever ce beau défi.

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